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Critique de Cronos


Ce livre me rappel quelque chose… Un monde où les hôpitaux sont tellement surchargés qu'ils n'arrivent plus à soigner les petits bobos, un confinement avec fermeture de frontières et distanciation sociale. Un monde avec un président qui ment ouvertement au peuple pendant cette épidémie d'accidents et où les journaux télés et internet font tout pour faire planer la panique à bord à coup de phrases chocs… Vous aussi ça vous parle, hein ?
L'auteur maîtrise parfaitement l'ambiance « covid » qu'on a eu au début, ce moment où on était tous un peu paniquer et où l'hôpital, ne pouvant soigner les blessures bénignes, tout finissait par être grave, sauf qu'ici ce n'est pas une pandémie mais plutôt une épidémie de malchance qui frappe la France. Dans un avenir proche et même très proche du nôtre, on se méfie encore plus de l'autre, les rares liens qui nous unissait se tarissent pour laisser place à la technologie, un peu plus avancé qu'actuellement. François Szabowski critique à merveille ce moment que l'on a (enfin) passé, la société en général qui ferme de plus en plus le lien social, la politique qui ment, éborgne, on sent toute l'inspiration de l'actualité de ces trois dernières années pour écrire ce roman.

Ca m'a beaucoup plu, je trouve le ton juste et les personnages apportent tous quelque chose à l'histoire, par exemple Emma, apporte de la contradiction face à notre héros, François, elle amène aussi une révolte intérieure comme extérieure tandis que François lui reste placide face aux évènements, sans vous dévoilez la fin, la donne change un peu par la suite mais le couple se complète bien. Les autres personnages de l'immeuble apportent un peu de sel à l'histoire et de l'humour aussi car mine de rien, sans se claquer les genoux, le roman est plutôt drôle avec le recul.
Bon moment de lecture, j'aime cet absurde qui ressort aussi.
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