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Critique de Palmyre


Hongrie, début du XXe siècle. La mère de Béla est contrainte de laisser son fils à la campagne chez une vieille prostituée qui recueille en pension des enfants, leur donne le gîte et le couvert en échange d'un loyer.
Dans ces temps difficiles, la mère de Béla ne parvient pas toujours à subvenir à ses besoins et à ceux de son fils. Mais, heureusement, c'est un jeune débrouillard qui ne se laisse pas faire et pour obtenir ce qu'il veut il est prêt à tout.
Un jour, il décide que lui aussi doit aller à l'école. Il trouve une idée pour que la tante Rozika cède à sa requête. Il deviendra l'un des plus assidus, sérieux et travailleurs.

Puis, à quatorze ans, il rejoint finalement sa mère à Budapest. Là, une vie encore plus misérable l'attend. Il est pris en apprentissage dans un hôtel. Non rémunéré, il a le droit de manger avec les autres employés. Il est parfois obligé de faire huit heures de marche par jour pour s'y rendre car il n'a pas les moyens financiers de payer le tram.

Ce roman autobiographique est poignant. Il retrace l'enfance et l'adolescence d'un jeune garçon hongrois qui aurait préféré aller à l'école plutôt que de subvenir aux besoins de sa mère. Dans un contexte historique de l'entre deux guerres, où la misère fait des victimes chaque jour, où la faim occupe l'esprit continuellement. L'adolescent vit également ses premiers émois charnels qui marquent un changement dans la vie d'un jeune homme.

Ce pavé m'a fait vibrer, c'est un récit exceptionnel. Cela fait quelques temps que j'ai fini de le lire et il est encore présent à mon esprit. Il est d'une rare intensité. Je vous conseille vivement de découvrir cet hymne à l'espoir, à la vie.
Découvert via la box exploratology et les bons choix de Marjorie ;)
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