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Critique de Nadine13
La valse des nantis.
Christophe Tabard
169 pages
Sorti le 10/07/2017
Ce roman est le premier que je découvre de cet auteur.
Et franchement, j'ai adoré !
Jean-Philippe Valon, sors de prison, après avoir 6 ans derrière les barreaux pour meurtre et vol avec violence. Il a eu 2 ans de remise de peine pour bonne conduite, les psys pensent qu'il a tous les atouts pour se réintégrer...
Mais, il n'a qu'une envie buter la personne qui a tuer son ami Freddy pendant le hold-up de la bijouterie et qui lui a fait porter le chapeau. Oui, Jean-Philippe est Innoncent...
Mais avant, il doit se rendre chez le notaire, il hérite de ses parents.
Et à partir de là.....
Deux petites soirées de lecture pour dévorer ce roman.
Au vu de la couverture, je n'arrivais pas à me faire une idée de l'histoire.
Eh bien, je n'ai pas été déçue, j'ai compris à la fin du roman, le pourquoi de cette couverture.
Au tout début ça commence doucement.. J'ai fais la connaissance de Jean-Philippe à sa sortie de prison, les bruits qui l'entourent à sa sortie l'angoisse, l'énerve, il n'est que vengeance, prêt à tout pour retrouver l'assassin de son ami. Et c'est pas peu dire...
Et de rencontres en retrouvailles Jean-Philippe m'a embarquée avec lui pour retrouver l'assassin.
Et vous savez, il y a eu des moments où j'avais qu'une envie c'était de tuer Jean-Philippe ou de lui mettre des tartes, d'autres fois, j'avais envie de le prendre dans mes bras, mais il m'a fait bien rire quand même.
Le déroulement de l'intrigue est bien ficelée, des personnages en tout genre, vous ferez pas vous même que c'est pas peu dire.
De l'action, du suspense, de la tension sont présents tout au long de cette belle lecture.
Et, une fin explosif, que je n'ai pas vu venir...
L'auteur à une écriture fluide, de très bonnes descriptions de l'ambiance du livre et surtout des personnages.
Un roman noir, mais pas que !
Ce roman comme les personnages sont déjanté, allumé. Et ça fait un bien fou.
À découvrir rapidement.
4ème de couverture et un extrait.
Un braquage qui tourne mal et des années de prison à ruminer sa vengeance. Jean-Philippe Valon parsèmera son périple européen de cadavres sanguinolents à la recherche de celui qu'il tient pour responsable de la mort de son meilleur ami.
Extrait
«C'est hasarder notre vengeance que de la reculer.»
Molière, Don Juan
Et voilà.
Ça y est. Je suis dehors. Six heures du mat', on est en plein hiver et j'me les gèle. Quand je suis rentré c'était en été. Il faisait beau. J'avais six ans de moins. Aujourd'hui, j'en ai vingt-neuf, on paye en euros et personne ne m'attend devant les portes de la prison de la Santé.
J'ai fait six ans pour rien. J'avais beau dire que j'étais innocent, personne ne voulait me croire, à part en taule. Mais, vous savez, les prisons sont remplies d'innocents alors...
Je m'appelle Jean-Philippe Valon et j'ai pris huit ans pour meurtre et vol avec violence, j'en ai fait six et j'ai eu une remise de peine pour bonne conduite. Les psys pensent que j'ai de bonnes chances de me réinsérer; conneries. Moi, la réinsertion, je m'en fous, ce que je veux, c'est buter le fils de pute qui m'a envoyé en taule.
Parce que je suis innocent, vous m'entendez ! ?
INNOCENT !
Je remonte le Boulevard Arago jusqu'à la place Denfert-Rochereau et son lion. J'en reste sur le cul, comme si je le voyais pour la première fois. le froid caresse durement mon crâne rasé et je m'engouffre dans une rade, le Denfert, le seul ouvert à cette heure-là, juste à côté de l'entrée du RER. Je m'assois en terrasse sous la véranda, à côté des flippers. Les gens commencent à sortir : travailler pour certains, rentrer se coucher pour d'autres. le serveur, en livrée blanche impeccable, me sort de ma torpeur :
- Qu'est-ce que je lui sers au monsieur ? Son enthousiasme matinal me met mal à l'aise.
- Un café.
- Y veut des croissants ou des tartines ?
- Non merci !
- du jus d'orange ? un oeuf coque ? on a aussi une excellente tarte aux pommes maison...
- NON MERCI !
Il commence à me saouler celui-là, trop de bruit d'un coup, trop d'agressivité. Il faut que je me casse de là, que j'aille au calme. «C'est bien la peine d'être gentil avec les gens», dit le serveur à un de ses collègues alors que je franchis la porte et traverse la place en courant pour m'engouffrer dans le métro.
Le lien pour vous procurer ce roman.
https://www.amazon.fr/dp/B00PG3NXNC/ref=cm_sw_r_cp_apa_NZHoFbPBXQRTA
Christophe Tabard
169 pages
Sorti le 10/07/2017
Ce roman est le premier que je découvre de cet auteur.
Et franchement, j'ai adoré !
Jean-Philippe Valon, sors de prison, après avoir 6 ans derrière les barreaux pour meurtre et vol avec violence. Il a eu 2 ans de remise de peine pour bonne conduite, les psys pensent qu'il a tous les atouts pour se réintégrer...
Mais, il n'a qu'une envie buter la personne qui a tuer son ami Freddy pendant le hold-up de la bijouterie et qui lui a fait porter le chapeau. Oui, Jean-Philippe est Innoncent...
Mais avant, il doit se rendre chez le notaire, il hérite de ses parents.
Et à partir de là.....
Deux petites soirées de lecture pour dévorer ce roman.
Au vu de la couverture, je n'arrivais pas à me faire une idée de l'histoire.
Eh bien, je n'ai pas été déçue, j'ai compris à la fin du roman, le pourquoi de cette couverture.
Au tout début ça commence doucement.. J'ai fais la connaissance de Jean-Philippe à sa sortie de prison, les bruits qui l'entourent à sa sortie l'angoisse, l'énerve, il n'est que vengeance, prêt à tout pour retrouver l'assassin de son ami. Et c'est pas peu dire...
Et de rencontres en retrouvailles Jean-Philippe m'a embarquée avec lui pour retrouver l'assassin.
Et vous savez, il y a eu des moments où j'avais qu'une envie c'était de tuer Jean-Philippe ou de lui mettre des tartes, d'autres fois, j'avais envie de le prendre dans mes bras, mais il m'a fait bien rire quand même.
Le déroulement de l'intrigue est bien ficelée, des personnages en tout genre, vous ferez pas vous même que c'est pas peu dire.
De l'action, du suspense, de la tension sont présents tout au long de cette belle lecture.
Et, une fin explosif, que je n'ai pas vu venir...
L'auteur à une écriture fluide, de très bonnes descriptions de l'ambiance du livre et surtout des personnages.
Un roman noir, mais pas que !
Ce roman comme les personnages sont déjanté, allumé. Et ça fait un bien fou.
À découvrir rapidement.
4ème de couverture et un extrait.
Un braquage qui tourne mal et des années de prison à ruminer sa vengeance. Jean-Philippe Valon parsèmera son périple européen de cadavres sanguinolents à la recherche de celui qu'il tient pour responsable de la mort de son meilleur ami.
Extrait
«C'est hasarder notre vengeance que de la reculer.»
Molière, Don Juan
Et voilà.
Ça y est. Je suis dehors. Six heures du mat', on est en plein hiver et j'me les gèle. Quand je suis rentré c'était en été. Il faisait beau. J'avais six ans de moins. Aujourd'hui, j'en ai vingt-neuf, on paye en euros et personne ne m'attend devant les portes de la prison de la Santé.
J'ai fait six ans pour rien. J'avais beau dire que j'étais innocent, personne ne voulait me croire, à part en taule. Mais, vous savez, les prisons sont remplies d'innocents alors...
Je m'appelle Jean-Philippe Valon et j'ai pris huit ans pour meurtre et vol avec violence, j'en ai fait six et j'ai eu une remise de peine pour bonne conduite. Les psys pensent que j'ai de bonnes chances de me réinsérer; conneries. Moi, la réinsertion, je m'en fous, ce que je veux, c'est buter le fils de pute qui m'a envoyé en taule.
Parce que je suis innocent, vous m'entendez ! ?
INNOCENT !
Je remonte le Boulevard Arago jusqu'à la place Denfert-Rochereau et son lion. J'en reste sur le cul, comme si je le voyais pour la première fois. le froid caresse durement mon crâne rasé et je m'engouffre dans une rade, le Denfert, le seul ouvert à cette heure-là, juste à côté de l'entrée du RER. Je m'assois en terrasse sous la véranda, à côté des flippers. Les gens commencent à sortir : travailler pour certains, rentrer se coucher pour d'autres. le serveur, en livrée blanche impeccable, me sort de ma torpeur :
- Qu'est-ce que je lui sers au monsieur ? Son enthousiasme matinal me met mal à l'aise.
- Un café.
- Y veut des croissants ou des tartines ?
- Non merci !
- du jus d'orange ? un oeuf coque ? on a aussi une excellente tarte aux pommes maison...
- NON MERCI !
Il commence à me saouler celui-là, trop de bruit d'un coup, trop d'agressivité. Il faut que je me casse de là, que j'aille au calme. «C'est bien la peine d'être gentil avec les gens», dit le serveur à un de ses collègues alors que je franchis la porte et traverse la place en courant pour m'engouffrer dans le métro.
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