>
Critique de clairemarquez75
La mort est une chose sérieuse, elle s'invite à votre table quand vous ne l'avez pas invitée, la douleur en bandoulière. Oui mais voilà elle est inéluctable, alors il faut bien faire avec. Et quitte à en parler, autant nous épargner les violons et dérouler le tapis rouge au flic bancal, misogyne et ripoux pour mener une enquête sous le manteau. Parce que dans la ville de Pantin, cet hiver 1999 qui hurle son refus de changer de siècle, déchirant ses habits de tempête, soulève la rage des uns, et les couvercles des autres : le petit Daniel voit son sommeil éternel perturbé par l'ouverture accidentelle de sa stèle, au cimetière de la ville. le petit Daniel, victime d'un banal accident domestique du haut de ses trois ans (et de l'escalier). le petit Daniel, auquel il manque les côtes, quand-même...
Un battement d'aile de papillon, cette ouverture. Un souffle qui se glisse sous la porte de la Boucherie Lechu, tenue par les parents de la petite victime. Un souffle qui glace l'air de l'appartement d'Elsa, quelque part en France. Un souffle qui brûle depuis un journal intime arraché à l'Allemagne nazie (vous voyez le Journal d'Anne Franck ? Ben c'est pas ça...).
Et parmi ces bruissements lugubres, dans ce kaléidoscope qui fait tourner de plus en plus vite les scènes de ce théâtre mobile, des acteurs frappés du sceau de l'humour malgré eux. Comme un croque-mort qui aurait coincé sa veste dans son slip, un bourreau qui aurait gardé un bout de salade entre les dents. Et cette galerie de personnages clopin clopant, traverse votre espace vital pour mener une enquête lourde et sérieuse sur les mutilations faites à un enfant (à plusieurs enfants ?), enquête menée par une mère qui tranche dans le vif, et un inspecteur dégueux que l'on adore vite détester.
Le thème est grave, je n'ai fait que sourire. le thriller est bien là, je me suis laissée berner sur les liens entre les personnages, du vrai petit lait ! J'avoue en revanche que la couverture ne m'aurait pas attirée de prime abord, c'eût été un tort ! Foncez découvrir Christophe Tabard au plus vite ^^
Un battement d'aile de papillon, cette ouverture. Un souffle qui se glisse sous la porte de la Boucherie Lechu, tenue par les parents de la petite victime. Un souffle qui glace l'air de l'appartement d'Elsa, quelque part en France. Un souffle qui brûle depuis un journal intime arraché à l'Allemagne nazie (vous voyez le Journal d'Anne Franck ? Ben c'est pas ça...).
Et parmi ces bruissements lugubres, dans ce kaléidoscope qui fait tourner de plus en plus vite les scènes de ce théâtre mobile, des acteurs frappés du sceau de l'humour malgré eux. Comme un croque-mort qui aurait coincé sa veste dans son slip, un bourreau qui aurait gardé un bout de salade entre les dents. Et cette galerie de personnages clopin clopant, traverse votre espace vital pour mener une enquête lourde et sérieuse sur les mutilations faites à un enfant (à plusieurs enfants ?), enquête menée par une mère qui tranche dans le vif, et un inspecteur dégueux que l'on adore vite détester.
Le thème est grave, je n'ai fait que sourire. le thriller est bien là, je me suis laissée berner sur les liens entre les personnages, du vrai petit lait ! J'avoue en revanche que la couverture ne m'aurait pas attirée de prime abord, c'eût été un tort ! Foncez découvrir Christophe Tabard au plus vite ^^
Acheter ce livre sur
