AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zabeth55


C'est le récit de la vie de trois enfants dans une famille juive bourgeoise.
Il y a les jeudis et les fins de semaine chez les grands-parents plutôt affectueux, dans un immeuble du Champ de Mars, mais le reste du temps il y a cette mère, cette mère qui frappe. Et puis les conversations des adultes qui cessent à l'entrée des enfants.
On se mélange un peu dans les noms des membres de la famille dont la présentation m'a semblée trop linéaire, et l'histoire se présente comme une description, « à plat », comme une énumération de faits plus qu'un roman.
La narratrice semble accablée sous le poids de la famille : la guerre faite par les grands-pères, l'oncle mort si jeune, le tabou de la religion.
Et surtout par la violence de la mère, dont personne ne parle et qui engendre un climat d'insécurité permanent.
Mais de même que les adultes se taisaient à l'entrée des enfants, il semble que l'auteur n'ait pas trouvé de mots à propos de cette violence. Elle est là, présente tout au long du livre sans que jamais elle n'en parle vraiment.
Au fil des pages il semble qu'il s'agisse plus d'une autobiographie que d'un roman. Et du coup, les attentes ne sont plus les mêmes et la lecture y trouve un intérêt plus grand, pardonnant les maladresses ressenties au début du livre. C'est le témoignage d'une enfance marquée par la violence et l'insécurité et certains passages sont riches et denses
Mais malgré tout, il manque une continuité. Les souvenirs sont relatés sans aucune chronologie, ce qui donne une sensation de décousu. Et surtout, il y a comme une retenue qui empêche d'aller au fond des choses, de creuser dans ces souvenirs pour aller au-delà. Comme si on nous montrait des photos d'une famille, sans rien nous expliquer.
Commenter  J’apprécie          180



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}