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Un retour aux sources, aux vraies valeurs de la vie. Voilà ce que nous propose Luca Tahtieazym.
Un décor qui laisse rêveur, car il a comme un parfum de Pagnol. La campagne, un domaine loin de tout ou presque.
Jules est un homme comme on n'en fait plus. Il est bougon, râleur, casse-pied, mais aussi taciturne. Un retraité qui parle comme sa bouche est faite et qui dit ce qu'il pense sans prendre de détour. Alors quand on lui parle de sentiments, il se referme comme une huître. Il n'aime pas dévoiler ses sentiments, mais ses actes parlent pour lui. C'est un personnage haut en couleur qui s'installe dans cette vieille bicoque pourrie en face du domaine « le Grand Mazzureau » de Charlotte et son fils de 9 ans Valentin.
Charlotte est une jeune veuve qui se retrouve à la tête d'un grand domaine et qui doit faire face aux différents problèmes de gérance, de comptabilité et surtout de la fourberie de certains personnages. Mais le plus dur, c'est de faire son deuil et d'aider son fils dans son cheminement. Elle est courageuse et ne lâche rien, mais elle est parfois dépassée par ce qu'il lui arrive.
La rencontre entre Jules et Charlotte va faire des étincelles, mais va nous entraîner dans une suite de rebondissements, mais je ne parle pas de poursuite policière, mais des sentiments vrais, purs, essentiels à chacun. L'auteur nous permet de découvrir la face cachée de chacun des personnages, leur façon de percevoir l'autre et d'entrevoir certaines réalités.
Mais je décerne une mention particulière à Maxime qui est bien malgré lui sur le devant de la scène. Il est doux, courageux et malgré sa différence il démontre que l'amour, le respect sont les sentiments qui le guident. Il a des expressions absolument hilarantes. Ça permet d'alléger le côté émotionnel du roman.
Valentin est un gamin de 9 ans qui doit faire face au décès de ce père qu'il aimait. C'est déjà compliqué pour un adulte, mais pour un enfant c'est juste abominable. L'auteur nous décrit son évolution émotionnelle et comment il perçoit tout ce qu'il se passe autour de lui.
Alors quand un bougon, un gentil, une veuve et un enfant se rencontrent et se côtoient, ça déchire grave. Toutes les émotions y passent et à l'état brut. Il y a des feux d'artifice, de vraies montagnes russes de l'émotion.
Pour résumer, même si on cache nos sentiments, les autres les perçoivent dans les gestes et les paroles lias surtout dans les non-dits.
Croyez-vous que le roman soit si simple ? La réponse est non. Luca Tahtieazym est un auteur surprenant et donc nous réserve le meilleur pour la fin. Les relations humaines sont compliquées, mais il faut de la patience, du respect pour essayer de tout décoder.
C'est un roman qui m'a énormément plu, surpris. Il est bouleversant d'authenticité. Un retour aux sources et je dois bien vous l'avouer, ça fait du bien.
Critique de edco6974
Un retour aux sources, aux vraies valeurs de la vie. Voilà ce que nous propose Luca Tahtieazym.
Un décor qui laisse rêveur, car il a comme un parfum de Pagnol. La campagne, un domaine loin de tout ou presque.
Jules est un homme comme on n'en fait plus. Il est bougon, râleur, casse-pied, mais aussi taciturne. Un retraité qui parle comme sa bouche est faite et qui dit ce qu'il pense sans prendre de détour. Alors quand on lui parle de sentiments, il se referme comme une huître. Il n'aime pas dévoiler ses sentiments, mais ses actes parlent pour lui. C'est un personnage haut en couleur qui s'installe dans cette vieille bicoque pourrie en face du domaine « le Grand Mazzureau » de Charlotte et son fils de 9 ans Valentin.
Charlotte est une jeune veuve qui se retrouve à la tête d'un grand domaine et qui doit faire face aux différents problèmes de gérance, de comptabilité et surtout de la fourberie de certains personnages. Mais le plus dur, c'est de faire son deuil et d'aider son fils dans son cheminement. Elle est courageuse et ne lâche rien, mais elle est parfois dépassée par ce qu'il lui arrive.
La rencontre entre Jules et Charlotte va faire des étincelles, mais va nous entraîner dans une suite de rebondissements, mais je ne parle pas de poursuite policière, mais des sentiments vrais, purs, essentiels à chacun. L'auteur nous permet de découvrir la face cachée de chacun des personnages, leur façon de percevoir l'autre et d'entrevoir certaines réalités.
Mais je décerne une mention particulière à Maxime qui est bien malgré lui sur le devant de la scène. Il est doux, courageux et malgré sa différence il démontre que l'amour, le respect sont les sentiments qui le guident. Il a des expressions absolument hilarantes. Ça permet d'alléger le côté émotionnel du roman.
Valentin est un gamin de 9 ans qui doit faire face au décès de ce père qu'il aimait. C'est déjà compliqué pour un adulte, mais pour un enfant c'est juste abominable. L'auteur nous décrit son évolution émotionnelle et comment il perçoit tout ce qu'il se passe autour de lui.
Alors quand un bougon, un gentil, une veuve et un enfant se rencontrent et se côtoient, ça déchire grave. Toutes les émotions y passent et à l'état brut. Il y a des feux d'artifice, de vraies montagnes russes de l'émotion.
Pour résumer, même si on cache nos sentiments, les autres les perçoivent dans les gestes et les paroles lias surtout dans les non-dits.
Croyez-vous que le roman soit si simple ? La réponse est non. Luca Tahtieazym est un auteur surprenant et donc nous réserve le meilleur pour la fin. Les relations humaines sont compliquées, mais il faut de la patience, du respect pour essayer de tout décoder.
C'est un roman qui m'a énormément plu, surpris. Il est bouleversant d'authenticité. Un retour aux sources et je dois bien vous l'avouer, ça fait du bien.
