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Critique de Diabolau
Dans les années 30 et 40, un propriétaire terrien un brin coeur d'artichaut tente désespérément de trouver la femme qui acceptera de rester avec lui dans son marais poitevin.
Une très belle surprise que ce roman. J'avais lu la première oeuvre de cet auteur il y a déjà quelques années, qui ne m'avait pas réellement convaincu, mais j'entrevoyais pourtant à l'époque qu'il en avait sous la pédale, et en voici la confirmation.
En plus d'une description fort évocatrice de cette région très spéciale il y a 80 ans – région il est vrai fascinante, que l'auteur connaît et affectionne visiblement –, c'est une belle réflexion sur les premières émancipations de femmes au milieu du XXe siècle, face à un pouvoir patriarcal qui tremble sur ses fondations, et même panique, à l'image de cet Achille aux accents pathétiques. Bon Dieu, les femmes prétendraient donc ne plus être des objets ? Avoir leurs aspirations propres ?
Pour nous embarquer dans son histoire tragicomique, Tahtieazym n'hésite pas à user d'un humour noir de bon aloi, et le moins que l'on puisse dire est qu'il a le sens de la formule. la fin de la première partie m'a cueilli à froid (c'est le cas de le dire !), je ne m'attendais pas du tout à cela.
Faire parler le chien Mogette était également une belle idée, prouvant si besoin que cet auteur ne manque pas de créativité... et qu'il maîtrise à merveille les rouages de la psychologie des canidés.
Une très belle surprise que ce roman. J'avais lu la première oeuvre de cet auteur il y a déjà quelques années, qui ne m'avait pas réellement convaincu, mais j'entrevoyais pourtant à l'époque qu'il en avait sous la pédale, et en voici la confirmation.
En plus d'une description fort évocatrice de cette région très spéciale il y a 80 ans – région il est vrai fascinante, que l'auteur connaît et affectionne visiblement –, c'est une belle réflexion sur les premières émancipations de femmes au milieu du XXe siècle, face à un pouvoir patriarcal qui tremble sur ses fondations, et même panique, à l'image de cet Achille aux accents pathétiques. Bon Dieu, les femmes prétendraient donc ne plus être des objets ? Avoir leurs aspirations propres ?
Pour nous embarquer dans son histoire tragicomique, Tahtieazym n'hésite pas à user d'un humour noir de bon aloi, et le moins que l'on puisse dire est qu'il a le sens de la formule. la fin de la première partie m'a cueilli à froid (c'est le cas de le dire !), je ne m'attendais pas du tout à cela.
Faire parler le chien Mogette était également une belle idée, prouvant si besoin que cet auteur ne manque pas de créativité... et qu'il maîtrise à merveille les rouages de la psychologie des canidés.
