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Critique de Litteraflure


Des ellipses en délire, des métaphores enfilées, des rêveries revisitées, des flashbacks furtifs, des allégories à gogo et surtout, beaucoup de confusion dans cette tentative de dystopie dont la poésie m'a échappée. Une ébauche de Brazil, une parodie de 1984. J'ai horreur de ces récits abscons qui font passer les lecteurs pour des cons. Il n'est pas donné à tout le monde d'être exigeant avec la langue tout en restant accessible à ceux dont le bagage intellectuel est des plus modeste. N'est pas Victor Hugo qui veut. Plus d'une fois, je me suis arrêtée en pensant : « mais tu es débile, ma pauvre fille ou il manquait une phrase ? ». Non, je n‘ai pas été convaincue par cette incursion de l'auteure dans le domaine de la prose. J'ai eu souvent l'impression de lire la mauvaise traduction d'un roman hongrois ou le brouillon d'un premier roman avec des problèmes de syntaxe et des ponctuations aléatoires. Je vous résume quand même l'histoire, enfin j'essaye. Dans une société asservie par le travail, une voix s'élève pour suggérer la possibilité d'une vie différente. Personne ne réagit, alors l'asphalte engloutit les gens qui vont prendre leur train (pas de CGT apparemment…) pour aller bosser. Et puis à la fin, bim, bam, boum, tout se résorbe, le brouillard se dissipe et chacun s'auto-suffit en cultivant ses légumes. Grand final sur la plage et sous le soleil, comprenne qui pourra, livre terminé, hourra ! J'ai oublié de préciser que les protagonistes de ce roman (qui a reçu le prix de la Fondation La Poste) habitent près d'une voie ferrée. J'attends avec impatience l'attribution du prix SNCF à un roman utopique dont les héros crècheraient près d'un bureau de poste.
Bilan : 🔪
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