Tout d'abord, merci à Babelio et à l'auteur qui au gré d'une opération Masse critique m'ont envoyé ce recueil.
Pour tout dire, je peine à définir cet ensemble d'écrits qui sont des poèmes, des cris du coeur, des aphorismes, qui prennent parfois des airs de haïkus.
Les textes sont courts mais paradoxalement leur lecture ne peut se faire rapidement. Ils s'imposent dans leur densité, dans leur opacité parfois, avec leur grande poésie, qui loin d'être ultra-romantique et mièvre témoigne en profondeur d'un travail de contemplation, d'introspection (pardon, ces mots-là ont l'air un peu technique, mais je n'en trouve pas d'autres). Ces PoéVies révèlent les questionnements très intimes de l'auteur.
C'est pourquoi la lecture de ce livre pourtant court m'a demandé de prendre le temps, soir après soir, page après page, paragraphe après paragraphe, d'appréhender tout l'univers tant langagier, littéraire que personnel de cet auteur.
A l'ouverture de cet opus, on se retrouve devant une oeuvre unique, quelque chose d'indéfinissable (j'insiste) mais surtout exigeante qui ne se laisse pas consommer vite fait. A notre époque consumériste à souhaits, c'est risqué en termes éditoriaux et c'est une véritable prouesse. Merci à
Richard Taillefer, qu'on dit "poète débraillé" ( quelle belle image et formule !) . Merci mille fois.
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