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Critique de bdelhausse


Niels Bork est un buveur invétéré. Technicien dans un laboratoire qui étudie les ondes et l'électricité, il se fait virer mais il a le temps de fomenter une vengeance... qui tourne mal. Il se fait irradier par 2 millions de volts et commence à muter. Changement physique, psychique, intellectuel... il devient beau, séduisant, irrésistible et diantrement intelligent.

Il se présente chez son ancien employeur sous un nouveau nom, Miguel de Soto, arrivant d'Argentine. Il est méconnaissable. Il aide à reconstruire le labo et améliore les équipements. Objectif: créer des ampoules de 20 millions de volts. Il séduit et épouse Alice Kent, la fille du directeur de la Fondation où il travaille. Puis il le fait virer...

Son ancien supérieur, Crane, avec Brown, le médecin de famille des Kent trouve les comportements de de Soto suspects. Crane, irradié lui aussi, est pris de démangeaisons. Dans l'eau du bain, Brown identifie des mono-cellulaires. Puis les événements étranges s'enchaînent. Des araignées irradiées dans la catastrophe du labo grossissent et se reproduisent à toute vitesse. La poule de Brown (irradiée elle aussi) se met à pondre d'étranges oeufs dont éclosent des êtres préhistoriques (une occasion pour rappeler que la poule est un animal préhistorique, ayant peu évoluer).

Entretemps Alice subit des masses de radiations et tombe enceinte...

John Taine, scientifique, nous emmène dans une histoire très axées "science", à l'instar de ce qui se pratiquait dans les années 40-50. Il aborde la question des ondes et du Darwinisme "inversé". Et si on pouvait commander l'évolution pour la faire régresser.

Cela pourrait avoir un petit charme surrané... un peu comme les films de la Hammer avec Pëter Cushing quand on les compare aux films d'horreur de maintenant. Et en effet, parfois, on a de petites touches "fifties" qui sont sympa. Mais souvent c'est lent, poussif et prévisible.

Le final est bien mené. Plus scientifique. On sent John Taine plus à l'aise quand il dépeint la Société de Biologie. Ou quand il décrit des joutes oratoires entre scientifiques. le roman est trop long, 50, 60 pages pourraient être coupées de manière à tonifier le récit. Et il boucle la fin au pas de charge, alors que l'horreur (le fils d'Alice est un monstre, évidemment) arrive et mériterait d'être magnifiée et utilisée à bon escient.
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