H3 School, Tome 1 :

Quand le Japon est sorti vainqueur, j'ai pensé aux mangas dans la bibliothèque des enfants (oui, quoi, j'ai plus de place dans les miennes et ils les liront bien un jour !), un peu (beaucoup) par facilité pour ne pas avoir à bouger mes fesses jusqu'à la bibliothèque. Puis les premières chroniques ont commencé à sortir et j'ai réalisé que autrice = souvent roman. Or s'il y a bien un domaine où je pense qu'on devrait les mettre à l'honneur, c'est le manga. Il y a beaucoup plus d'hommes que de femmes chez les mangakas (et d'ailleurs, on trouve BEAUCOUP plus de shonen que de shojo, shonen étant principalement écrits par des auteurs alors que les shojo sont plus souvent écrits par des autrices). Alors ma contribution aux autrices japonaises sera une mangaka.
Rie Takada est une mangaka très discrète qui se dévoile vraiment peu (pour ne pas dire : pas du tout). Elle a commencé sa carrière au milieu des années 90 et elle a su se faire un nom dans le domaine du shojo. J'avais découvert sa série H3 School lorsque j'étais au lycée. Petite série de 5 tomes avec une héroïne au sacré caractère, aux cheveux indomptables (peut-être un peu comme son caractère d'ailleurs) et bien entendu, truffée de lycéennes midinettes, d'exagération à la japonaise et tout ce qui forme le parfait shojo. On s'attache forcément à Hanabi, cette petite lionne indépendante et sensible et je n'ai qu'un seul regret : la disparition de mes tomes 3 et 4 qui m'empêche de poursuivre ma relecture d'une seule traite (ultra pratique d'avoir un tome sur 2 tu penses... ).