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Critique de florencem


Je ne sais pas pourquoi mais je sens que les tomes qui vont suivre vont être de plus en plus tristes. le tome seize était déjà très lourd sentimentalement parlant mais celui n'annonce pas vraiment quelque chose de bon par la suite. C'est comme si les Douze, Kyo et Akito étaient pris dans un bourbier depuis si longtemps qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de croire que leur monde se réduit uniquement à cela. Quoiqu'ils fassent, leur vision de la vie se résume à cette malédiction. C'est triste en soit, car finalement, est-ce que ce ne serait pas cela leur malédiction ? de croire simplement que rien ne peut changer, que tout est déjà tracé ?

(Attention spoilers possibles)

On apprend pourtant dans ce tome ce que j'avais deviné dans le volume précédent, à savoir que Kuréno s'est bien libéré de la malédiction. Mais il ne parvient pas à comprendre comment il est parvenu à se "libérer". Alors que Tohru cherche désespérément un moyen d'aider les maudits, lui qui a la réponse ne peut pas l'aider. En un sens, je pense qu'il n'y a pas vraiment de recette miracle, de toute façon. Si jamais les Douze veulent se libérer se sera grâce à eux mêmes, il faut qu'ils prennent conscience de quelque chose qui est en eux. Mais il reste le cas Akito... Kuréno, malgré sa libération, est toujours enchaîné. Akito le retient prisonnier de façon cruelle, en implorant qu'il ne l'abandonne pas. Il faudrait peut-être finalement guérir Akito en premier pour que les choses avancent.

Il faut dire qu'Akito n'a pas eu aussi une vie facile. Je n'aime toujours pas le personnage mais la grande révélation de ce tome ainsi que la rencontre de sa mère, Ren, explique beaucoup de choses. Je pense que comme beaucoup des enfants Soma, Akito n'a pas été désiré après sa naissance, même peut-être pendant la grossesse de Ren. Ren semble excessivement jalouse de son enfant. Elle le maltraite psychologiquement à tel point qu'Akito doute des autres. C'est ce doute là qui a dû le pourrir de l'intérieur. La peur simple d'être seul, ne pas être aimé. Les ravages de ce genre de craintes peuvent être énormes, et on en a la preuve ici. Mais est-ce qu'Akito peut être sauvé maintenant ? Est-ce qu'après toutes ces tortures, un espoir subsiste ? Tohru est capable de miracle, mais à quel point peut-elle sauver les gens ?

Les deux points "heureux" de ce tome, car oui, malgré toute cette tristesse, Natsuki Takaya nous laisse envisager un peu d'espoir, sont la relation entre Machi et Yuki, et aussi celle de Rin et Tohru. Pour la première, je pense qu'il ne fait plus aucun doute que Machi est amoureuse de Yuki. J'aime beaucoup leur relation à tous les deux et la façon dont la mangaka la met en scène. J'adore voir Yuki se comporter normalement, être lui-même. Il n'est plus ce personnage aussi froid et distant du début. Pour Rin et Tohru, je pense que Rin aime de plus en plus Tohru. Cela n'est pas très perceptible vu qu'elle est assez directe et froide avec notre héroïne, mais elle se soucie de Tohru, cela se voit. Et là encore, j'aime beaucoup leur dynamique.
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