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La mangaka de Badducks est de retour chez Ki-oon avec Doga of the Great Arch, sa toute récente série en cours qui n'est pas sans évoquer la précédente.

En effet, cette nouvelle cavale qui s'annonce à 100 à l'heure suit un duo aussi étrange et barré que celui de Badducks (trio si on compte le bébé) !

D'une part, nous découvrons Yote, héritier du domaine de Sotelna, intronisé Yoterda va Sotelnoa. Ce jeune homme cultivé et idéaliste n'a toutefois aucune notion pratique, et pour éviter de devoir se marier suite à son accession au pouvoir, décide de partir en voyage dès le lendemain de la cérémonie. Cette folle décision semble étonnamment bien acceptée par son grand frère, qui organise tout avec grand soin et promet de veiller sur le domaine durant l'absence de son cadet. Yote commence son périple à Léoure, la ville du désert, et aurait dû l'y terminer car il se fait lamentablement poignardé dans les bas-fonds.

Étant précisément très lettré mais pas du tout conscient de la réalité du monde, Yote avait été très négligent quant à sa condition de noble (et sa richesse) et visiblement, ses gardes l'ont été tout autant... ou leur avait-on demandé de l'être ? Mystère, il me paraît vraiment louche le grand frère !
Heureusement pour lui, une énigmatique bricoleuse qui passait pile au bon endroit, au bon moment, décide de le sauver à l'article de la mort ; après un grand bidouillage dans une machine créée il y a longtemps mais jamais utilisée, Yote est de retour... à l'état de cyborg.

Acculé, le jeune seigneur est toutefois décidé à continuer sa quête, mais opte pour une nouvelle destination : la mer. Il espère ainsi revenir à la vie grâce à la légendaire magie des sirènes, si elles existent réellement. Pour ce faire, Yote dispose de deux ans grand maximum : "la vieille" bricoleuse le met en garde que ce corps ne saurait durer plus, et que le stockage de sa mémoire demandera régulièrement d'effacer des souvenirs s'il veut se maintenir.
Pour l'accompagner, la vieille lui recommande les services de Doga, une jeune femme brute de décoffrage, sans aucun raffinement, mais débrouillarde comme pas possible. Si Doga est assez frileuse au départ à l'idée d'aider cet étranger très bizarre, la perspective de devenir riche en échange de ses services suffit à la convaincre.

La course contre la montre de Yote et Doga est ainsi lancée, et commence à vrai dire plutôt mal suite à des péripéties liées à leurs handicaps mutuels (Doga étant ignorante des usages du monde hors des quartiers pauvres et Yote ne pouvant se balader comme il le souhaite car il ne maîtrise pas son corps).
Le tome se termine sur un flashback de la cérémonie d'intronisation de Yote comme héritier du domaine, et n'a fait que renforcer ma première impression qu'il est plus que louche, le grand frère !

Et sinon, qu'est-ce que j'ai pensé de tout ça ?
Pour tout dire, c'est le bazar quand même ! J'avais adoré le premier tome de Badducks et j'attendais que les trois autres sortent histoire de tout lire d'un coup, donc j'ignore comment l'intrigue a évolué. J'ai un peu le même sentiment en terminant ce premier tome : un début prometteur bien que j'ai trouvé les personnages moins attachants et chaleureux que ceux de Badducks.
On retrouve quand même des touches d'humour à cause du décalage monumental entre les deux personnages principaux, ce qui amène de la légèreté dans une narration très lourde et à l'espoir si ténu. Car on comprend très vite que si Yote est déterminé à effectuer son parcours, il réalise qu'il n'en reviendra pas et Doga non plus, d'ailleurs.
Et plus généralement, les sociétés que l'on croise paraissent étouffantes (en plus de la chaleur littérale de Léoure) qu'il s'agisse de Léoure et de l'immense pauvreté de ses habitants, ou des nobles de Sotelna qui ressemblent à un panier de crabes. J'ai beaucoup aimé l'accent mis sur le manque de moyens des habitants, l'espèce de mur de réalité que Yote prend en pleine figure face au désespoir et à la lassitude des gens.

Je ne mets que 3,5/5 parce que je trouve qu'il y a beaucoup de potentiel, mais que pour l'instant, ça part dans tous les sens, comme si la mangaka avait voulu mettre trop de choses en un seul tome et aussi que j'ai eu du mal à m'attacher aux deux protagonistes. Je lirai certainement la suite pour voir comment ça évolue et je suis plutôt confiante car je reconnais qu'il y a un gros travail et puis il y a une patte graphique très personnelle (bien qu'assez bordélique à certains moments).
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Ayant bien accroché avec la série ayant fait découvrir l'autrice, j'étais toute joie de voir Ki-Oon poursuivre l'aventure et nous proposer à nouveau en avant première sa nouvelle histoire aux allures aussi pop et pulp que la précédente mais dans un univers aux allures de western cybernétique cette fois ! Toryumon Takeda et moi sommes faites pour nous entendre !

L'autrice a en effet une verve à laquelle j'aime répondre et dans laquelle j'aime me fondre. Ses univers à la Mad Max me parlent à chaque fois et je la trouve très percutante aussi bien dans ses inspirations que ses mises en scène. Cette nouvelle série, débutée en 2022, est à nouveau une collaboration avec Ki-Oon et elle y reprend les mêmes gimmicks que précédemment, à savoir un duo improbable et un road trip, mais elle y ajoute cette fois une quête et flirte un peu plus avec les frontières entre les genres, mélangeant allègrement thèmes de SF et décor de fantasy avec un zeste de western et de grands espaces. On aime !

Paraissant sur internet, sur le site de prépublication Web Action, la série démarre à peine avec ses 2 volumes reliés, pourtant elle pose d'entrée des bases qui m'ont énormément séduites. Après une introduction sommaire et rapide où on voit nos héros en danger dans le désert, petit rétropédalage et retour en arrière pour nous présenter leur rencontre et comprendre comment ils en sont arrivés là. L'histoire se déroule dans un monde désertique où un jeune noble qui en a marre de ne pas pouvoir être « libre » part en voyage, mais au cours de son séjour dans une ville du désert à l'ombre d'une arche, il se fait attaquer dans un coupe-gorge, et au moment où il va mourir, une cybernéticienne passe par là et réalise son voeu : lui donner un corps pour qu'il puisse être libre.

Cette thématique de la liberté va nourrir toute l'oeuvre. L'autrice nous montre à travers ces personnages et les lieux visités tout un panel d'entraves à la liberté mais également de puissants désirs émancipateurs. Yote, par exemple, est l'archétype du noble naïf qui vit dans sa bulle paradisiaque et pourtant il n'est pas heureux et ne se sent pas libre. Il cherche donc à la fuir et à éprouver une vraie liberté de mouvements. A l'inverse, Doga, qui va l'aider dans sa quête, est une jeune fille sans attache qui peut sembler libre mais qui est coincée dans sa ville de naissance sans perspective. Yote, en lui demander de l'accompagner jusqu'à la mer, va ainsi lui ouvrir des portes inattendues.

J'ai ainsi beaucoup aimé le décor mêlant fantasy et steampunk que nous propose l'autrice. On y sent bien le côté mortifère avec ses noblesses qui ne vit que dans un décor en carton, ou ce peuple enfermé dans les traditions et sous le joug de lois que les dépassent. La ville de Doga est un magnifique exemple de prison à ciel ouvert, où les lois empêchent les gens de vivre librement. L'arche étant classée, ils n'ont pas le droit de s'en approcher ou d'aller dans certains quartiers, pas le droit de profiter de ses richesses, ce qui les pousse à une vie de misère et de danger. Ils sont coincés là, dans cette routine, dans ce marasme. Alors forcément, quelqu'un comme Yote avec ses rêves, c'est une bouffée d'air frais !

La dynamique qui se met en place entre lui et Doga est classique. On a une baroudeuse orpheline d'un côté, un noble naïf de l'autre. le décalage de leurs interactions est amusant. On en plus des physiques assez atypiques, ce que je salue. Doga n'est pas filiforme et a de vraies formes. Merci à l'autrice ! Yote est un cyborg un peu raté avec des yeux qui partent dans des coins opposés ou des membres qui se coincent dans des positions improbables. Forcément on sent que leur périple ne sera pas de tout repos entre leurs limites physiques et leur méconnaissance respective du monde qu'ils vont tenter de parcourir. C'est une quête un peu surréaliste et improbable, pour ne pas dire vaine, dans laquelle ils se lancent, aucun n'ayant vu l'océan, tous les deux cherchant un mythe non prouvé, mais c'est la beauté du geste qui compte. Il faut chercher la liberté !

Les dessins de l'autrice en plus se prêtent à merveille à ce décor avec leur filtre un peu rude, leur trait un peu crayonneux et brouillon. Elle a une patte qui se remarque et me séduit personnellement, aussi bien dans les physiques atypiques des personnages loin des credo habituels que dans les décors de cette ville multiples où se côtoient pauvreté et richesse, belles gare moderne steampunk et souk à la mode de Tunis avec mines cachées sous les maisons pauvres. C'est vraiment riche et surprenant.

Titre plein d'un bel enthousiasme positif, d'emblée Doga m'a séduite par sa quête de liberté dans un monde qui pourrait être oppressif, mais dont les limites sont là pour mieux nous montrer la force que les héros déploient pour être libres. C'est motivant ! Si vous aimez comme moi les décors très marqués par la pop culture, le mélange des genre et les pattes graphiques assumés avec atypiques car loin du côté lisse des titres mainstream, venez vous embarquer dans cette quête infernale aux côtés de notre noble cyborg et sa guide orpheline débrouillarde, l'aventure est garantie !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je suis vraiment très content d'avoir pu découvrir la nouvelle série de Toryumon Takeda grâce à la dernière Masse Critique Graphique : merci beaucoup à Babelio et aux éditions Ki-oon pour ce premier tome ! 

Dès le début, j'ai été happé par cette ambiance SF teintée de fantasy que nous dépeint la mangaka avec son trait nerveux et ses planches ultra-détaillées. Les visages sont expressifs, les créatures et les machines sont très réussis, les superbes décors et la mise en scène cinématographique parachevant encore l'immersion dans ce nouvel univers. 

J'ai adoré faire la connaissance de Yote et Doga, deux personnages totalement opposés qui vont entreprendre une longue quête que l'on devine semée d'embûches. La cohabitation ne sera sans doute pas facile entre l'aristocrate piégé dans un corps cybernétique rudimentaire qui le rend physiquement dépendant et l'orpheline des bas-fonds, débrouillarde mais totalement ignorante des usages du monde à l'extérieur de sa ville. Un duo très atypique donc, qui promet un voyage mouvementé ! 

On est ici dans un tome assez introductif, et l'intrigue démarre à peine. Pourtant, de nombreux éléments de ce premier tome, comme la présence de cette grande arche de pierre noire au-dessus de la cité ou encore le contexte familial de Yote et la vérité derrière son “accident” me donnent très envie d'en savoir plus… Et puis avec ce style graphique unique, je ne peux que vouloir poursuivre cette aventure ! 
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Ce premier tome un peu convenu ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai trouvé les traits du dessin moins soignés que dans Badducks.

Néanmoins, l'histoire est efficace et donne envie d'accompagner les héros dans leur quête. Je me déciderai après le tome suivant.
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Merci à Babelio pour la Masse Critique d'Avril, et Ki-oon pour l'envoi de ce manga. Une nouveauté que je n'avais pas vu passer, et je suis bien contente de pouvoir la découvrir !

Les premières pages, en couleurs, papier épais, m'ont fait lâcher un « mais wtf ?! » tant c'était étrange et inattendu ! Dès le début donc, on sait qu'il aura de l'humour, le tout dans un univers Steampunk assez plaisant !

Je trouve les dessins réalistes surprenants, très riches en détails, et ça change des dessins qu'on peut voir habituellement.

L'histoire se met en place tout au long du tome, on découvre avec les personnages ce qu'il se passe et ce qui les attend. Un duo de personnages que tout oppose, mais qui se complète plutôt bien ! Pour notre bonheur et leur malheur.

Un premier tome intéressant, qui présage de belles choses, et qui me donne envie de suivre l'aventure !
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En relisant le résumé, j'étais hyper emballée. L'histoire d'un jeune noble qui voulant découvrir le monde, se fait poignarder, se fait "sauver" par une étrange bricoleuse et devient cybord (thème que j'adore). Se retrouve à faire équipe avec une orpheline des bas quartiers. Leurs existences se retrouvent liées et s'en suit un road trip a 100km/h. Vraiment, sur le papier c'est tout à fait mon genre mais au final je ressors pas mal déçue de ma lecture. Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages. Je trouve que ce duo fonctionne mal. Aucune émotion, aucun humour, aucun intérêt pour eux. L'intrigue est quand même bien ficelée, mais je n'ai pas été embarquée. J'aurai adoré que le côté cyborg soit plus exploité, ici je ne le ressens pas, et c'était un thème dont j'attendais beaucoup. Quant aux dessins, ils m'ont déplu , ça reste subjectif évidemment, mais ce n'est clairement pas mon genre. Malheureusement je suis passée à côté de cette lecture. Qui je suis sûre saura séduire un autre lectorat. En terminant le manga, j'ai vu que c'était le même auteur que Badducks. Manga à qui je faisais les mêmes reproches et dont j'avais aussi abandonné suite au 1er tome. Tant pis.
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Un très bon seinen avec un univers très intéressant.
Le dessin est très particulier mais il m'a plu.
Et l'univers décrit par l'auteur est à la fois désespérant et plein de mystères.
Le personnage du robot humain, le prince Yoke, est attendrissant par son innocence, mais complètement à la masse. Et heureusement que Doga l'accompagne. Jusqu'à la fin où elle est à l'origine d'une belle bourde, qui m'a bien fait rire.
Peut-être une série à poursuivre.
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☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kioon pour l'envoi du premier tome de " Doga ".
Après la série "Badduks", l'autrice continue de nous surprendre avec sa toute nouvelle oeuvre, "Doga".
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance d'un duo captivant.
Yote, un noble animé par le désir de découvrir le monde et de vivre en toute liberté, voit sa vie bouleversée par un drame terrible.
Avec l'aide d'une personne mystérieuse, il devient un cyborg.
À ses côtés, nous rencontrons Doga, une jeune orpheline dotée d'une force incroyable et d'un caractère bien trempé.
Ensemble, ils forment un duo dynamique et prêt à explorer des terres inconnues.
"Doga" se distingue par son histoire passionnante, rythmée et pleine de rebondissements.
J'ai particulièrement apprécié l'univers riche et vaste que l'autrice a voulu créé, ça lui permet de développer son histoire de manière extensive, en offrant une multitude de possibilités pour des intrigues variées et des rebondissements inattendus.
Un point particulièrement original est que Yote a perdu presque toute son humanité, ne disposant plus que de quelques années à vivre.
Il doit entretenir son corps de manière constante, tout en cherchant désespérément les sirènes, pour avoir un espoir de restaurer son humanité et de trouver la liberté qu'il à tant souhaiter.
L'aide de Doga est cruciale pour atteindre cet objectif, car seul et dans son état actuel, Yote ne pourrait réussir.
Je trouve que cette nouveauté a énormément de potentiel et j'ai hâte d'en savoir plus sur leurs aventures.
Jusqu'à présent, j'ai été séduite par l'histoire et ses personnages hauts en couleur.
Les dessins sont très réalistes et donne aux personnages une apparence très humaine et moins typé manga.
Ce choix esthétique peut diviser les opinions, mais pour ma part, je suis totalement conquis par son cout de crayons.
En conclusion, "Doga" a réussi à me captiver dès le premier tome, et j'attends avec impatience la suite !
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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« DOGA » ou plus exactement « DOGA of the Great Arch » nous offre un nouvau road trip endiablé et prometteur dans un univers inconnu. Celui-ci est assuré par Toryumon TAKEDA qui a fait « Badducks » (terminé en 4 tomes aussi chez Ki-oon). Nous nous laissons facilement entraîner, mais c'est clairement que le début.
Nous avons deux personnes engagées dans ce road trip qui complètement leurs connaissances, et au fur et à mesure nous apprennent à découvrir leur univers. Deux, dont la route avait très peu de chance de se croiser. Au niveau de la noirceur du quartier des pauvres, oubliés de tout le monde, y compris du gouvernement, certains tentent de survivre honnêtement, et d'autres sont plus cruels.
La série commence tout juste au Japon aussi, vu qu'elle est aussi en cours avec son tome 1.

Les premières pages sont en couleurs pour notre plus grand plaisir, et en pleine action. Apparemment c'est encore après l'évènement auquel on arrive à la fin. Ensuite, nous remontons le temps pour comprendre comment ils en sont arrivés là. Nous avons également quelques flashbacks par moment, une gestion du temps qui bouge, mais permet au fil du temps de raccrocher les évènements entre eux et de mieux appréhender le tout.
Yote est un noble, Doga est une orpheline, pauvre. Doga ne connaît rien au monde extérieur, au monde réel, il était promis à un « grand avenir », mais pas réllement libre. Ahhh la sacro sainte liberté.
Doga est libre à sa façon, mais pauvre (donc pas réellement non plus), elle survit, elle trouve des trucs, mais ne tue personne elle. Elle va travailler pour Yote. Doga peut lui apprendre ce qu'est réellement leurs vies, comment ils survivent, ce qu'ils font, ce que cachent le fêtes de la nuit, pourquoi en plein jour on ne voit personne …
Mais au-delà de ces murs, elle ne sait rien. Elle ne sait pas lire, ne connaît pas le langage universel, n'a jamais vu la mer, n'a jamais vu autre chose que sa cité.

Yoterda va Sotelnoa (dit Yote) vivait confortablement. Nous découvrirons plus tard dans l'histoire ce qui a déclenché son départ. Mais dans son monde, il n'est ni à l'abri de manigance, ni de contraintes. On attend des choses de lui de toutes sortes. Encore jeune, il a voulu découvrir le monde. Il est bien entendu entouré, a de l'argent mais partir seul, sans protection, sans rien vraiment savoir de leurs conditions de vie, c'est pure folie. Oui, c'est ce qu'il fait, il fausse compagnie à ces accompagnants.
C'est Moria, une bricoleuse de génie, plus âgée qu'eux qui sauve Doga, mais en le transformant en cyborg et sous conditions. Elle lui dit d'aller voir Doga pour qu'elle le guide à l'aéroport, ensuite sa famille saura s'occuper de lui. Mais Yote ne l'entend pas ainsi, il veut aller voir les sirènes, et espère retrouver son corps.

Ce tome met tout en place, nous fait découvrir les personnages, leur univers, leurs différences, les liens, comment chacun vit. Vers la fin, tout se précipite pour totalement ouvrir nos horizons et nous faire voir d'autres choses. Nous sentons un potentiel et que ce n'est que le début, même si on a un cri de désespoir en voyant la dernière décision non éclairée de Doga.
Le dessin est brut de décoffrage, à l'image des choses que nous allons vivre. Ils ne sont pas spécialement beaux nos personnages, loin d'être parfait, mais intéressants, « vivants ».
Vous verrez aussi que Yote voyage bien différemment, mais il ne doit pas se faire répérer (sur la fin).

Nous avons donc deux personnes jeunes, d'autres classes sociales, engagés dans un sacré raod trip ensemble, et une autre qui a fait le lien entre elles, et a aussi offert à Yote de ne pas mourir immédiatement tout en étant plus vraiment vivant non plus.
La ville où ils sont au départ, Léoure, est une ville du désert, où il peut faire très chaud.
Au tout départ, nous commençons dans le sable.

On dirait que la mer est utilisée aussi comme un joli symbole de liberté, de voir le monde
Doga doute même de son existence
(Dans l'attaque des titans, ils parlent aussi d'aller voir la mer, pas de sirènes néanmoins).

J'ai surtout hâte de voir ce que la suite nous réserve !
D'en savoir plus cette notion d'arche aussi et sur leur monde en général.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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