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Critique de Alfaric


J'avais vraiment envie de soutenir cette nouvelle politique des éditions Ki-oon qui est d'être le commanditaire de mangas en engageant des artistes japonais (qui sait, c'est peut-être l'avenir ?). Las, j'ai vraiment trouvé l'ensemble assez gamin, mais je suis peut être « trop vieux pour ces conneries »… ^^


On continue les aventures du trio formé par un ado naïf et super fort, une ado futée et super intelligente, et l'inévitable animal mascotte… Ash le magicien amnésique poursuit son périple dans l'espoir que les contrées traversées lui permettent de retrouver des brides de son passé, accompagné par son fidèle Bou et Eli la chercheuse militaire qui souhaite découvrir le fonctionnement de sa magie pour monter en grade.

Bon alors pour l'épisode de l'attaque du train, où Eli a vendu Ash et Issar à l'armée de Streia, je vais vainement tenter de vous résumer le truc : un magicien (on ne sait qui il est, d'où il vient et ce qu'il veut), débarque sur le train en étant poursuivi par un anti-magicien (on ne sait pas qui il est, d'où il vient et ce qu'il veut à part buter le magicien inconnu)… Survient alors un 3e magicien (on ne sait pas qui il est, d'où il vient et ce qu'il veut, à part qu'il semble bosser à contrecoeur sous les ordres du méchant magicien du prologue qui sera nommé ultérieurement Syzland). le 1er magicien demande au 3e magicien de sauver les passagers du train, et ce faisant téléporte Ash, Eli, Bou et Zekka en territoire ennemi (pourquoi ? on n'en sait fichtre rien !) et Issar au QG de Syzland (pourquoi ? on n'en sait fichtre rien !).
Et le plus consternant, c'est qu'il y a des prescripteurs d'opinions ayant pignon sur rue qui parlent de narration bien maîtrisée… Sérieusement j'ai rarement vu pire à ce niveau là ! Au secours quoi !!!

La trahison d'Eli n'est même pas évoqué par suite, puisque qu'on tease sur le fait qu'elle appartiendrait à une importante famille ennemie sauvé par un rebelle légendaire et tutti quanti. Nous découvrons dans les meilleurs chapitres de la série l'empereur de Vanderfor, coupé de la réalité par la ronde des cités-théâtres, immenses villages de Potemkine peuplés de citoyens acteurs qui vont se divertir à l'opéra où on réalise des exécutions massives aux entractes. Dommage que nous serve de guide durant cette partie un personnage cliché de manga : la maid à lunette (qui d'ailleurs disparaîtra complètement du récit par la suite). On évoque une rébellion et son leader de légende, mais c'est limite aussitôt amené aussitôt évacué.
Nous visitons ensuite l'envers du décor du Vanderfor avec les cités industrielles où à grands renforts de centrales énergétiques les classes laborieuses tentent vainement de reproduire la machine à sacrimages du camp adverse. Mais c'est encore une fois confus : un semi-humain ouvrier prie Ash de le débarrasser d'une créature mutante, mais il s'agit d'une diversion pour voler le grimoire d'Ash, qui en catatonie a un flash de sa rencontre avec Rygel (son maître désormais transformé en cochon) et Shino (l'autre apprenti de Rygel qui a été évoqué dans le tome précédent… Mais je me demande comment la grand-mère a pu confondre Ash et Shino vu que les deux personnages ne se ressemblent absolument pas du tout… une incohérence ce plus !). Les pickpockets n'ayant pas pris leurs précautions un nouveau monstre mutant apparaît et s'en prend à la centrale ce qui oblige le contremaître à demander l'aide d'un Ash toujours aussi sûr de lui-même et de ces capacités. Sinon retour de la semi-humaine assassine introduite dans le tome 2 qui prend en chasse Elie et Bou, et apparition d'un nouveau semi-humain qui injecte par ses mains des parasites qui dévorent ses adversaires de l'intérieur (whaou le concept pour un manga qui se veut kodomo = à destination des plus jeunes). Et Zekka persiste et signe en étant un personnage insupportable au possible !

Les sacrimages sont renommés sorcelivres avant d'être renommé grimages dans le tome suivant… (Encore une fois bonjours la cohérence !) Au final c'est vraiment dur à résumer et à analyser tellement ça ne tient pas vraiment la route, partant dans tous les sens pour masquer son manque de pertinence. Globalement, c'est mieux mais l'ensemble continue d'être gravement plombé par les errances du background et de la narration : comment peut-on ne pas être au clair sur les concepts qui régissent son univers imaginaire ? Ça me dépasse…
Je me trouve odieux tellement je suis méchant avec ce titre, mais dès que la mayonnaise prend, paf on tombe dans le nawak...
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