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Critique de traversay


Pas envie de m'étendre sur un livre aussi harassant que My Absolute Darling. Pas seulement à cause de son contenu "dérangeant", c'est un euphémisme, mais pour une détestation quasi intégrale de tous ses éléments constitutifs, narration et style compris. Parler des livres qu'on a aimé est bien plus agréable. Respect évidemment pour ceux qui ont adoré et désolé d'être à mille lieues en l'occurrence. Pour une fois, c'était une lecture entreprise après avoir entraperçu tout un flot de louanges, ayant à peine survolé la quatrième de couverture. L'irritation a été immédiate : dialogues répétitifs entre Turtle et son père. Ok, au petit-déjeuner, c'est bière pour Monsieur et Oeuf gobé pour sa fille. Et puis sont arrivées les très longues et fastidieuses observations des faits et gestes des deux personnages principaux : fascination pour les armes, jeux pervers, etc. Et de longues descriptions dignes d'un précis de botanique. L'ennui gagnait et encore davantage l'agacement. Ah oui, il y aussi cette vulgarité (grossièreté aurait dit Coluche) permanente. le nombre de P..... doit largement dépasser le nombre de pages. D'autres choses en vrac : les dialogues surréalistes entre Turtle et deux garçons rencontrés en pleine nature : on croirait les sous-titres d'un film américain traduit par quelqu'un qui ne connait pas la langue. Incompréhensible quand ce n'est pas une logorrhée pompeuse qui s'invite dans la bouche des dits garçons ; les épisodes sans queue ni tête dont on se demande l'intérêt (le scorpion) ; le duel final, tellement grotesque, digne (c'est ironique) d'un film de Sam Peckinpah. Sans oublier, hélas, une complaisance dans le sordide vraiment insupportable. Bref, une lecture qui aurait pu être arrêtée bien avant la fin mais ce n'est pas le genre de la maison. D'autres livres attendent. Comment ça, je me suis étendu ? Désolé.
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