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Critique de LeilaRe


Deux OVNI littéraires, « Je suis né un jour bleu » et « Embrasser le ciel immense » de Daniel Tammet, deux témoignages puisés au fond de la source !
Daniel Tammet est hors normes, il est autiste de haut niveau, atteint du syndrome d'Asperger, dans « Je suis né un jour bleu » il nous décrit son enfance, sa passion pour les mathématiques et les langues. C'est une biographie doublée d'un essai scientifique sur la synesthésie (les chiffres ont des couleurs et des textures), l'autisme et le Syndrome d'Asperger, mais c'est aussi un livre fascinant, puisqu' il est d'une grande sensibilité. le sous-titre "À l'intérieur du cerveau extraordinaire d'un savant autiste" parle de lui-même, car c'est exactement de cela qu'il s'agit. L'auteur évoque d'ailleurs assez longuement sa fascination pour les nombres, ce qui le poussera d'ailleurs à se lancer un incroyable défi, mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre pi, un exploit qui a nécessité plus de cinq heures d'énumération en public.
Malgré ses exploits, et son incroyable mémoire synesthésique, il a cependant dû batailler pour avoir une scolarité normale car il lui est très difficile de communiquer et de se socialiser.
La façon dont l'entourage, et surtout les parents de Daniel on réagit face à la différence de leur fils m'a énormément touchée. Il ne faut pas oublier qu'il est né en 1979, époque où on parlait peu d'autisme et encore moins du S.A. Il a eu la chance d'être bien entouré, d'avoir pu être diagnostiqué, et surtout que les personnes qu'il a rencontrées lui aient offert un retour à la hauteur de ses attentes.
Il a une vision très particulière, il est tout simplement en décalage avec le monde qui l'entoure. Son cerveau offre des potentialités différentes. Dans ce livre, il n'essaye pas de vulgariser l'autisme, mais nous fait une présentation scientifique du fonctionnement de son cerveau avec de nombreux exemples. Il arrive carrément à nous y emmener et nous faire ressentir les choses comme il les perçoit.
J'ai enchaîné la lecture des deux livres, dans le second, intitulé «Embrasser le ciel immense», j'ai trouvé beaucoup de redondances. C'est dommage qu'il y en ait eu autant. le second étant plus « technique », on y trouve beaucoup d'énumérations d'expériences scientifiques, si on est intéressé par le côté autobiographique, il vaut mieux s'arrêter au premier.
Son plus grand exploit, reste pour moi son hypersensibilité et la façon dont il nous mène à ressentir les choses telles qu'il les voit ! On finit par voir des couleurs partout
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