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Critique de Kassuatheth


À la première et deuxième lecture, j'étais dérouté. Mon esprit cartésien cherchait des images dans mon cerveau pour décoder le message. J'avais seulement une impression d'un grand amour de ce père parti avec seul apportant la photo de sa famille.

Puis, au troisième passage (vous voyez, j'étais un peu plus habitué au style de Shaun Tan sans écriture). Par contre, je n'étais pas encore habitué à toutes ces images inconnues, je devais me dire que c'était un chien ou un chat.

Au quatrième passage, je n'ai pas cherché à "comprendre". Je me suis seulement laisse aller au rythme des images. Les 50 nuages (encore rationnel) m'ont raconté un long voyage en mer.

J'ai enfin pu "sentir" l'image plutôt que de la décoder. J'ai senti la fuite nécessaire face à la guerre ou à la dictature. J'ai senti la barrière des langues et la nécessite de trouver le moyen de quand même communiquer.

J'admire tous ceux qui ont pu sentir toutes ces choses des leur premier passage. Par contre mes difficultés à communiquer m'ont permis, à la fin de voir l'universalité du phénomène de l'immigration et, moi, qui habite un pays d'accueil, de mieux sentir ces nouveaux venus plutôt que d'en avoir peur.

Dans ce sens, je trouve que ce livre est rempli d'amour et j'en remercie ma petite fille adorée qui me l'a offert avec tout l'amour que peut avoir une petite fille.
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