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Critique de ecceom


Les années douce(reuses)s

Dans ce 2ème volume, la relation de Tsukiko avec le "Maître" prend une tournure plus sensuelle. Surmontant difficilement leur réserve et leur pudeur, ils finissent par tisser un lien amoureux.

Si certaines pages rappellent le grand Taniguchi, avec ce dessin fin et délicat qui parvient si bien à exprimer les sentiments les plus diffus, l'ensemble m'est apparu pourtant ennuyeux au possible.

Plus encore que dans le 1er volume, la personnalité du "Maître" me repousse. Je continue à le trouver fade avec ses petits gilets, son petit cartable, son petit chapeau, ses petites manies..., égoïste quand il empêche Tsukiko de se rendre à un rendez vous (qui l'attire guère toutefois), et surtout, assez hypocrite, jouant des sentiments de Tsukiko (la visite dans l'île sur la tombe de sa femme, son invitation à le rejoindre dans sa chambre), la traitant comme une enfant, comme l'élève qu'il a connue et à qui il apprend à se comporter : "vous buvez trop", "vous êtes une enfant gâtée", "vous devriez faire plus d'exercice"...

Bon sang Tsukiko, cours ! Laisse le avec ses morceaux de poulpe, ses haïkus et ses expositions de caligraphie kamakura...Jette ton yukata, raccourcis tes jupes , va t'amuser, prends un hamburger, chante et mets du rock à fond...Envole toi !

Bref, vous aurez compris que je suis passé à côté et j'ai même trouvé les dernières pages avec les petits dieux Tengus, particulièrement pénibles.

Je n'aurais jamais imaginé penser ça de Taniguchi que je lis depuis des années, mais là...C'est trop pour moi.
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