Marcher. Marcher sans vraiment savoir où l'on va. Prendre une rue puis une autre et encore une autre. Changer de chemin, découvrir un nouvel horizon, tourner, revenir, prendre à nouveau le chemin habituel et le redécouvrir à chaque fois. Un arbre, une fleur, une lumière, une ombre, un rayon de soleil, le plaisir de l'instant, un petit bonheur tout simple mais un petit bonheur…
Faire corps avec les éléments. Se laisser fouetter le visage par la pluie, s'étonner des premiers flocons de neige, être réchauffé par les rayons du soleil ou se laisser caresser par le vent. Croiser un regard, esquisser un sourire, s'émerveiller devant la majesté d'un cerisier en fleur.
Prendre de la hauteur pour contempler le monde ou simplement prendre le temps, lever le nez pour élargir son horizon, se laisser porter par le hasard. Une histoire servie par une multitude d'histoires. Un héros anodin, peu importe qui il est. Ce qui compte c'est la manière dont il se comporte. C'est un homme ordinaire mais en même temps un peu tous les hommes, un héros solitaire, encore.
L'Homme qui marche, c'est tout ça et plein d'autre chose encore, c'est un trait délicat qui exprime tout naturellement mais magnifiquement l'immense sensibilité de Taniguchi.
Lien :
http://bouquins-de-poches-en.. Commenter  J’apprécie         633