Un titre en franglais pour bien démarrer la tétralogie, corrigé pour les trois tomes suivants de Sex in Italy. Selen, héroïne de ce qu'on appellera faute de mieux “l'histoire”, c'est un peu la version adulte et délurée de Martine. En boîte de nuit, sur le parking, à la station-service, à la plage, sous la tente, chez le gynéco… Et elle fornique à qui mieux-mieux. Et c'est tout. Tarlazzi enchaîne les saynètes comme s'il suffisait de les mettre bout à bout pour créer une histoire. Spoiler : ça ne marche pas. Par chance, le dessin est très bon – et avouons-le, c'est ça qu'on vient chercher plutôt qu'une intrigue savamment construite –, ce qui sauve le tome 1.
Après un premier volume consacré aux turpitudes de la seule Selen, le deuxième opus introduit un autre personnage féminin, la brune Françoise. L'album démarre pas mal, monte en puissance jusqu'à la moitié et là c'est le drame, Tarlazzi s'embarque dans une histoire d'anniversaire confuse, longuette et molle du genou. Son intrigue ne va tellement nulle part qu'il finit par la planter là pour partir sur du méta, avec Selen qui lui rend visite. Ni queue ni tête, dessin un cran en dessous du premier, bof, bof, bof.
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