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Critique de KarineMLVL
Avec cet ouvrage sociologique dense, Danielle Tartakowsky s'intéresse de près aux mobilisations sociales, particulièrement présentes durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
Néanmoins, l'autrice ne se limite pas à ces dernières années puisque la première partie de l'ouvrage est en effet consacrée à une rétrospective débutant dans les années 80. Son propos est en effet d'étudier en profondeur les mutations de ces mouvements sociaux, de saisir leurs évolutions et d'en comprendre les nouvelles formes, notamment lorsqu'il s'agit avant tout d'occuper l'espace public lors des dernières 50 années.
Pour mieux expliquer le phénomène, Danielle Tartakowsky, ne se limite pas à la France : la deuxième partie de l'ouvrage se tourne en effet vers le reste du monde, permettant de comprendre que ces mouvements, avant tout de lutte contre le néo-libéralisme, sont en premier lieu le reflet de la crise même de ce néo-libéralisme.
La présentation de l'ouvrage structuré en trois parties, elles-mêmes organisées en nombreux chapitres et sous-chapitres, en facilite la lecture et la compréhension. le style est par ailleurs clair, simple et précis, de nombreuses références à d'autres ouvrages invitent à creuser encore le sujet et témoignent de la façon dont l'autrice a particulièrement bien documenté son propos.
Un essai riche en éléments de réflexion, s'appuyant sur des chiffres, mais sans noyer le lecteur.
J'ai particulièrement apprécié le choix de la couverture : ce « Face à face sur les Champs-Élysées à Paris, le 15 décembre 2018 » entre une femme policière et une manifestante en Marianne éplorée est sans doute un petit clin d'oeil à la place grandissante des femmes dans les manifestations, et dans l'espace public en général…
Un grand merci à Babelio et aux éditions du Détour pour m'avoir permis cet enrichissement sociologique.
Néanmoins, l'autrice ne se limite pas à ces dernières années puisque la première partie de l'ouvrage est en effet consacrée à une rétrospective débutant dans les années 80. Son propos est en effet d'étudier en profondeur les mutations de ces mouvements sociaux, de saisir leurs évolutions et d'en comprendre les nouvelles formes, notamment lorsqu'il s'agit avant tout d'occuper l'espace public lors des dernières 50 années.
Pour mieux expliquer le phénomène, Danielle Tartakowsky, ne se limite pas à la France : la deuxième partie de l'ouvrage se tourne en effet vers le reste du monde, permettant de comprendre que ces mouvements, avant tout de lutte contre le néo-libéralisme, sont en premier lieu le reflet de la crise même de ce néo-libéralisme.
La présentation de l'ouvrage structuré en trois parties, elles-mêmes organisées en nombreux chapitres et sous-chapitres, en facilite la lecture et la compréhension. le style est par ailleurs clair, simple et précis, de nombreuses références à d'autres ouvrages invitent à creuser encore le sujet et témoignent de la façon dont l'autrice a particulièrement bien documenté son propos.
Un essai riche en éléments de réflexion, s'appuyant sur des chiffres, mais sans noyer le lecteur.
J'ai particulièrement apprécié le choix de la couverture : ce « Face à face sur les Champs-Élysées à Paris, le 15 décembre 2018 » entre une femme policière et une manifestante en Marianne éplorée est sans doute un petit clin d'oeil à la place grandissante des femmes dans les manifestations, et dans l'espace public en général…
Un grand merci à Babelio et aux éditions du Détour pour m'avoir permis cet enrichissement sociologique.
