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Critique de ClementineFerry


La couverture de Johann Bodin nous met tout de suite dans l'ambiance: un univers à la fois sombre et merveilleux, ambiance typique d'un conte de fées classique.

Cependant, le roman de Tarvel est de la vrai fantasy originale avec un univers complètement inventé (même si les noms biscornus nous rappellent les inventions de Rowling) dans lequel les héros sont loin d'être brillants; déjà quand on s'appelle Traîne-Vase, c'est bien difficile d'être un parfait chevalier! En effet, Jodok le solitaire et Clincorgne la brute sont tout ce qu'il y a de plus anti-héros: bourrus, mal élevés, solitaires, buveurs, passant de maisons closes en bordels louches… Tous ces défauts les rendent cependant très attachants et rapidement, le personnage principal se détache: Jodok. Ainsi, Tarvel fait évoluer son « nouveau » protagoniste au fur et à mesure de l'avancée de son histoire.

L'auteur nous propose un roman à intrigues multiples jusqu'à ce que tous les personnages se rejoignent peu de temps avant la fin.

_ Jodok et son compère partent à la recherche du trésor du baron Tillot.

_ La sorcière Renelle vient en aide aux deux voleurs en espérant partager le magot.

_ La princesse Candorine et sa suivante Alda, enfermées au château de Tillot qui veulent s'échapper.

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