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Critique de Bazart
Dépités, épuisés, ignorés, les travailleurs sociaux ont battu le pavé ces derniers mois.Un livre se propose d'expliquer les raisons de ce ras le bol général
Depuis 25 ans, Raymond Taube forme les travailleurs sociaux dans le domaine juridique.
C'est donc en fin connaisseur de leurs métiers, de leurs engagements, de leurs difficultés qu'il porte un regard aiguisé sur eux. Car ce sont ces professionnels qui« encaissent les colères, les souffrances, les frustrations, les dérives et les violences de notre société », écrit-il.
La France a beau consacrer 32 % de son PIB aux dépenses sociales, contre 20 % en moyenne pour les pays de l'OCDE, ces équilibristes de l'ombre n'ont jamais droit aux honneurs.
Lorsqu'il s'agit d'eux, c'est généralement à l‘occasion d'une triste, voire sordide, actualité. Et d'un dysfonctionnement supposé, systématiquement mis en avant.
Pour tenter de réparer ce qu'il considère à juste titre comme cette injustice, Raymond Taube nous plonge dans les coulisses de l'action sociale, sans laquelle« la Cocotte-minute », comme il dit, exploserait.
Impossible d'envisager un monde sans travailleurs sociaux, à condition qu'ils soient reconnus à leur juste valeur et que leurs salaires, baromètre de la reconnaissance, suivent.
Ce livre qui nous explique la grosse différence entre accompagnement social et assistanat comme certains discours politiques tendraient à le confondre est assez pédagogue et impartial pour le montrer.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Depuis 25 ans, Raymond Taube forme les travailleurs sociaux dans le domaine juridique.
C'est donc en fin connaisseur de leurs métiers, de leurs engagements, de leurs difficultés qu'il porte un regard aiguisé sur eux. Car ce sont ces professionnels qui« encaissent les colères, les souffrances, les frustrations, les dérives et les violences de notre société », écrit-il.
La France a beau consacrer 32 % de son PIB aux dépenses sociales, contre 20 % en moyenne pour les pays de l'OCDE, ces équilibristes de l'ombre n'ont jamais droit aux honneurs.
Lorsqu'il s'agit d'eux, c'est généralement à l‘occasion d'une triste, voire sordide, actualité. Et d'un dysfonctionnement supposé, systématiquement mis en avant.
Pour tenter de réparer ce qu'il considère à juste titre comme cette injustice, Raymond Taube nous plonge dans les coulisses de l'action sociale, sans laquelle« la Cocotte-minute », comme il dit, exploserait.
Impossible d'envisager un monde sans travailleurs sociaux, à condition qu'ils soient reconnus à leur juste valeur et que leurs salaires, baromètre de la reconnaissance, suivent.
Ce livre qui nous explique la grosse différence entre accompagnement social et assistanat comme certains discours politiques tendraient à le confondre est assez pédagogue et impartial pour le montrer.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
