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Critique de BurjBabil


Tranquillum House, centre de thérapie pour bourgeois mondialisés, Australie, monde occidental.
La taulière : Masha, sorte de prêtresse adepte d'ésotérisme (russe à la base, mais sauvée grâce à la naturalisation) et son fidèle énamouré Yao, secouriste l'ayant côtoyée jadis alors qu'elle expérimentait involontairement une situation de « mort imminente ». Burn out de cadre suivi d'une résurrection quasi-religieuse : elle crée son centre de thérapie pour ses semblables adeptes de tableaux excel à buts très lucratifs.
On est donc en présence de 9 postulants à une transformation haut de gamme : une romancière, Frances dont on se demande si ce n'est pas un peu une image en miroir de l'auteure elle-même...
Les autres : plus ou moins développés, c'est inégal et il y a un peu de tout : le couple dysfonctionnel, la famille endeuillée, le sportif sur le retour etc... beaucoup de clichés.
Il y aurait une bonne base pour des meurtres (ils ne sont que neuf et blancs mais bon...) ou même des évolutions psychologiques violentes mais...
On découvre à mi-parcours que c'est plus ou moins une publicité pour l'usage de la drogue dans des cas de thérapie clinique (avec compte en banque fourni, cela va de soi...).
Une fois drogués, le livre finit un peu en série étasunienne : 1 jour après, 1 semaine après, 1 mois après, 1 an après....
Bof, cela ne casse pas des briques même si ce n'est pas catastrophique non plus. Se lit entre un mot fléché et un sudoku sur une plage.
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