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Critique de Phoenicia


11e tome de cette série et j'y retrouve une nouvelle fois ses côtés positifs mais aussi ses travers.

C'est toujours une partie de plaisir de côtoyer l'équipe de St Mary, cette ambiance azimutée qui frôle la folie. Jodi Taylor parvient à nous faire percevoir le chaos et l'humour qui en découle irrémédiablement.
C'est également toujours un plaisir d'accompagner cette équipe dans ses sauts, notamment ceux qui sont planifiés, les gros sauts. Comme de coutume, nous avons quelques sauts de puces : une rencontre avec les Vikings, le destin des Princes de la Tour, etc. Mais LE saut est celui qui mène l'équipe en Crète, durant l'époque minoenne, à la veille, bien sûr, de l'explosion du volcan sur l'île de Théra (où serait l'amusement sans ce degré de danger?). A chaque fois, ça ne manque pas, une petite voix dans ma tête me susurre " oh, et si tu avais la possibilité, toi, d'aller voir la civilisation minoenne...".

Malgré ces points forts qui font que je poursuis la série, on a des travers qu'il m'est de plus en plus difficile d'ignorer.
Primo, on a encore et toujours des incohérences scénaristiques dans lesquelles les protagonistes prennent des libertés avec L Histoire sans que cela porte préjudice.
Deuxio, il y a toujours des longueurs et des atermoiements.
Tertio, le scénario se finit toujours un peu de la même manière : la mission s'avère périlleuse, l'équipe s'en sort non sans pertes et fracas et Clive Ronan est encore et toujours en coulisses.

Il est cependant à noter que certains éléments dans ce récit ont ajouté un peu de piquant à l'intrigue. On a une nouvelle fois une sensation de clip de fin. Erreur, cependant! L'autrice en est déjà au tome 13... On retrouve donc la critique habituelle : une série qui ne se finit pas, qui traîne en longueur, usant de trames scénaristiques qui se ressemblent et qui me lassent toujours de plus en plus. .

En définitive, même si je passe un bon moment avec cette ambiance de folie douce, le sel narratif commence à manquer d'attrait et en cela, mes notes baissent en même temps que mon intérêt. Je poursuis mais je ne saurais dire si je terminerais cette série.
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