En quelques quatre- vingts pages, Tchekov nous
conte six petites histoires ( Une petite blague (1882), une nuit horrible (1884), la cigale (1892) , en chemin, Calchas (1886), une énigme) où l'âme russe est mise à nue ainsi que l'insipidité tranquille d'une société russe décadente qui cherche à se distraire de l'ennui de la vie l' oisive par quelques procédés douteux. Et finalement ces récits qui se voudraient cocasses, amusants, légers, reflètent des situations pathétiques, où sourd une froide tragédie, la cruauté qui ne dit pas son nom et le malaise existentialiste.
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