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Critique de Reperalabri
Cela fait plaisir de replonger dans les thématiques du bon vieux thriller avec une intrigue solide mêlant luttes politiques, agissements de la pègre nord-américaine cubaine et flics corrompus. Sans compter, un scénario qui est facile à suivre malgré la multiplicité des pistes et des ramifications policières. Par contre, j'ai trouvé la fin de ce polar un peu « cul-cul » car à mon sens elle n'est pas assez noire. Emerton West est un journaliste qui travaille au Gateway Chronicles, une feuille de chou, oscillant entre faits divers et potins crasseux. Il est descendu aux enfers après la mort accidentelle de son fils Irvin à l'âge de douze ans. Suite à ce drame, sa femme Pipa est partie. Mais voilà qu'un nom sorti du passé va transformer le cours de sa vie. Carmen Estevez, le premier amour de sa vie, celle qui l'avait subitement quitté sans explication deux ans après leur rencontre, lui laisse après vingt ans de silence un message téléphonique. Malheureusement, elle ne le rappellera jamais. Elle est retrouvée moins de quarante-huit heures après son appel, son corps sanguinolent ligotée le long du tronc d'un palmier. Bouleversée par ce crime, Emerton décide de mener sa propre enquête. Paradoxalement, ses recherches le conduisent à devenir le principal suspect de ce crime odieux. Pour échapper à l'arrestation, il prend la fuite avec l'aide de son amie et complice la photographe Rebecca. le journaliste découvre alors une piste liée aux édiles de la Mairie de Miami et à une mafia cubaine. Cette dernière punissait ceux qui bravaient sa puissance en les tailladant à l'arme blanche attachés au tronc d'un palmier. Mais en quoi Rebecca, cette infirmière pétrie de tant de qualités, pourrait-elle être reliée à ces milieux perfides et aux manigances politiques des édiles de sa ville ?
