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Critique de Preseah


Chaque nuit, Ember Pierce disparaît. Elle a la capacité de pouvoir se téléporter dix minutes pendant son sommeil. Elle se retrouve à l'autre bout du monde ou dans la maison du voisin et doit vivre avec ce secret. Pour son dix-huitième anniversaire, une marque étrange apparaît sur son épaule après avoir été téléportée. Elle décide de cacher cette marque par un tatouage, au risque de s'attirer les foudres de ses parents. C'est également pour ses dix-huit ans, qu'un jeune homme séduisant la capture pour la livrer au gouvernement. Transférée dans un camp d'entraînement secret, elle apprend qu'elle n'est pas seule à avoir cette faculté et qu'elle doit désormais s'entraîner et partir en mission pour le gouvernement, accompagnée de son binôme qui n'est autre que l'homme qui l'a capturée.

On nous promet de l'action, du fantastique… et je ne m'attendais pas du tout à avoir une romance (quelle naïve je fais parfois.) D'ailleurs, cette romance, on l'aime ou on ne l'aime pas, personnellement je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait d'un point fort du livre. Les états d'âme des deux protagonistes engendrent parfois des longueurs et j'avais un petit démon sur mon épaule me hurlant « on s'en fiche, vite, à la baston !! » qui a été difficile de faire taire.

Heureusement, l'intrigue est bien ficelée et l'on veut en savoir toujours plus sur le projet Prométhée et ses téléporteurs. Les frontières se brouillent entre les bons et les méchants et l'on se retrouve aussi perdue d'Ember à vouloir découvrir la vérité.

Globalement, le rythme est constant, il n'y a pas un chapitre où l'on s'ennuie et ce premier tome pose de nombreuses questions et il faudra attendre les tomes suivants pour connaître le fin mot de l'histoire. Parlons-en, d'ailleurs, de la fin de ce premier tome. Comme beaucoup de saga, la fin du livre est synonyme de cliffhanger. On se retrouve le nez sur la quatrième de couverture à se demander pourquoi le monde est si injuste avec nous et pourquoi la suite n'est pas encore sortie (pour les petits fûtés, le tome 2 est déjà paru en version originale !). Je ne raffole pas de ce procédé narratif qui consiste à laisser le lecteur à bout de souffle au bord d'une page en lui soufflant gentiment à l'oreille « t'inquiète, la suite arrive….mouhahaha », d'autant que dans le cas The Vanishing Girl, on le sent arriver 100 pages avant la fin… néanmoins, bien qu'étant prévisible, c'est toujours aussi frustrant de se retrouver le bec dans l'eau à la fin d'un livre.

Comme je vous l'ai annoncé au début de cet article, la romance ne m'a fait ni chaud ni froid (plutôt froid même d'ailleurs.) mais je pense que le problème vient avant tout des personnages. Ember reste au fond une ado stéréotypée (qui pense soit à l'amour, soit à sa survie, en mode binaire jour et nuit) et ses réactions manquent un peu de sens logique parfois, d'autant qu'on nous la vend comme étant très intelligente justement. Caden, son binôme, sert uniquement à lui faire tourner la tête. En règle général dans ce roman, tout le monde est absolument époustouflant de beauté : du muscle saillant et des courbes à te donner le vertige, en veux-tu en voilà, olalala c'est chaud -et c'est ch*ant.
Le surnom agaçant, la pseudo-rivalité, la séduction en carton et le désir naissant… Pour moi, c'est du réchauffé sur toute la ligne. Il suffit de copier/coller ces quelques lignes dans n'importe quel roman ado/YA, on change les prénoms et c'est reparti pour un tour. Oui, je suis peut-être un peu dure, mais ça m'a agacée de lire ça.
En bref, le concept de base de l'histoire est vraiment bon mais l'application se termine par un petit flop au fil des pages. Par simple curiosité, je lirai le tome 2 pour voir l'évolution de l'écriture et guetter la tournure des événements.
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