Bordeterre

Du haut de ses 520 pages, ce roman pourrait effrayer. Surtout que c'est écrit assez petit à l'intérieur… Et j'avoue que j'ai réfléchi un peu avant de me lancer dans cette briquasse. J'avais peur de ne pas aimer, de ramer, de passer des jours et des jours sur le même livre, peur que ça n'entraîne une panne de lecture… Et puis finalement je me suis raisonnée. Après tout, si je l'avais mis sur ma wishlist c'est bien parce qu'il m'attirait non ? Habituellement, je ne relis pas un résumé avant de me lancer dans un roman, mais pour celui-ci j'ai fait une exception. Histoire de me rassurer sans doute… En tout cas ça a fonctionné. Une fois le résumé relu, je me suis rappelé pourquoi j'avais voulu l'acheter, et l'envie de le lire m'a poussé à ouvrir immédiatement le roman et à commencer sa lecture, là, tout de suite, debout au milieu de mon salon. Ce n'est que 15 pages plus tard, que j'ai décidé de faire une pause (pas longtemps hein, juste 30 secondes) le temps de m'installer sur le canapé, avant de replonger toute entière dans Bordeterre.

Comme je le disais, le nombre de page peut faire peur, mais comme la plume est hyper addictive, on oubli vite l'épaisseur du roman, pour se laisser happer par l'histoire. Tout comme Inès et Tristan j'ai été entraîné dans le monde magique et sombre de Bordeterre. J'ai aimé les personnages qui composent cet univers, tout les personnages. Que ce soit le petit lord prétentieux qu'est Philadelphe Saint-Esprit, la domestique pas si obéissante Aïssa, la bien chantante Alma, tout les petits orphelins qui se rebellent. Même la Gouverneur m'a plu, mais j'avoue volontiers que je n'ai pas bien compris comment elle était devenue ce qu'elle était… Sans oublier bien sûr l'androgyne Inès et son frère Tristan.
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