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Critique de Caran


A force de voir cette lecture s'afficher sur certains comptes lectures de quelques copines, j'ai décidé de me pencher sur ce livre, lorsque j'ai vu sa couverture dans la section jeunesse de la bibliothèque municipale… Combien de fois me suis-je dit que je dois me méfier de leurs lectures parce que là, j'ai clairement été puni. Je sors de ce livre assez déçu car je m'attendais à mieux et forcément, la chronique qui va suivre ne risque pas de lui faire une belle publicité, j'en ai bien peur. Néanmoins, je reste fidèle à moi-même et quand je n'aime pas… Ben je n'aime pas. Et puis me prostituer pour faire plaisir et flatter l'égo d'un auteur, très peu pour moi. Dès le début de cette lecture, j'ai senti que j'allais passer un mauvais moment et mon avis était en train de changer, me rassurant par la même occasion. Néanmoins…

Points négatifs :

- Une romance a pointé le bout de son nez vers la fin du livre et là, non. Cette intrigue amoureuse était molle et comme pour la rendre encore plus lourde, provoquant une incompréhension à son utilité, elle fut comblée d'un joli paquet de rien… ce qui a rendu l'ensemble tellement ennuyant…
- le vocabulaire relâché du début m'a beaucoup gêné. Certes, les gamins, de plus en plus jeunes, ont un langage châtié mais quand même, un livre destiné à la jeunesse merde !!! J'avais l'impression que cette oeuvre participait activement à ce nivellement par le bas qui aurait tendance à se généraliser dans tous les domaines. Bref, trouver du « niquer » à plusieurs reprises, non merci.
- Des répétitions.
- Des longueurs.
- Et une magnifique incohérence. Inès qui se retrouve avec le cadavre de son chien, sur les bras. Au tout début, elle parvient à le déplacer et encore heureux que l'auteur a précisé l'existence d'un outil à roulette pour le déplacer car j'étais parti pour me poser des questions. Et là, sur quelques centimètres, une gamine de douze ans, fluette, parvient à porter un cadavre de chien de quatre-vingt kilos, dans ses bras. Balèze la gamine non ?
- Bref, un bouquin qui donne l'impression d'avoir été édité à la hâte et hélas, l'ensemble donne une jolie impression de « brouillon ».

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Au début de ce livre, après avoir lu quelques chapitres, j'avais très vite que j'allais souffrir. Toutefois, j'ai su de suite m'attacher à l'un des premiers personnages : Tristan. Ce garçon autiste est hyper touchant et j'étais curieux de connaître son aventure. Très vite, il sait se montrer courageux et possède un tas de qualité qui le rend bien plus humain que certains êtres de ce roman.
- L'autre individu que j'ai su apprécier à travers ces nombreuses pages fut Ruphaël. Même s'il a quatorze ans, j'aime beaucoup son audace et malgré son jeune âge, ce garçon n'hésite pas à porter ses boules dès que l'occasion s'y prête. Un tantinet aguicheur, n'ayant guère froid aux yeux, j'ai beaucoup aimé la petite touche d'humour qu'il apporte dans ce roman.
- le combat final. Remuant, voir d'une extrême violence, il me fallait au moins ça pour tenter d'oublier les dégâts apportés par la romance qui se pointe juste avant ce moment.
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