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Critique de Syl


Syl
12 novembre 2020



Le jeune Esteban ne se souvient plus de son passé. Amnésique, il a été recueilli il y a trois ans par le professeur Albert Angus qui tient une clinique du sommeil. Dans cette maison, il a trouvé un père mais aussi un frère car le professeur a un fils, Tristan, avec qui il va au lycée. Narrateur de l'histoire, il nous présente sa nouvelle famille mais aussi le travail qu'il fait avec Tristan pour assister leur père dans ses expériences.
Le dernier patient venu est une jeune adolescente qui a le même parcours que lui. Amnésique depuis également trois ans, adoptée par un couple qui l'a découverte errante dans les bois, elle ne dort plus à cause de cauchemars récurrents. C'est donc dans sa tête que les garçons vont voyager sous la surveillance du professeur. Pas par télékinésie, mais en passant une porte blindée. "1 heure dans la réalité est  24 heures dans le rêve ; tout devient vraiment réel quand on est de l'autre côté."... Ce qui est important à signaler, c'est que Tristan, paraplégique dans la vie réelle, perd son handicap dans la vie "cauchemardée".
Équipés d'une montre chrono-micro, un oniricom, ils arrivent dans l'entrepôt d'un magasin pour déboucher sur une ville sous la neige, vidée de toute présence. Afin d'avoir une vue d'ensemble, ils grimpent en haut d'un clocher et découvre un immense mur qui ceint la ville, à perte de vue. C'est de cette hauteur qu'ils s'aperçoivent qu'on leur envoie un signal lumineux en langage morse. Que signifie "Ici-pas-d'adulte-pas-de-danger" ?
Se méfier des adultes, ils l'apprennent rapidement lorsqu'ils sont attaqués et traqués par des hommes armés, qu'ils fuient pour arriver dans la maison aux signaux.
Dans cette maison, ils rencontrent trois enfants, dont Sarah, qui expliquent qu'un matin en se réveillant, le monde avait changé et que les adultes capturaient les enfants. de ce qu'ils en font par la suite, le mystère reste entier.
Plus nombreux et donc, plus courageux, les enfants partent voir le mur pour essayer de trouver une faille, un passage, ou un moyen pour l'escalader. Mais des pièges sont partout et Arthur est fait prisonnier. Ils ne peuvent plus rien pour lui, surtout que la milice des adultes arrive.
Il faut sortir Sarah de cet horrible rêve et Esteban qui se sent très proche d'elle, va faire tout son possible pour la délivrer. C'est le travail de la brigade des cauchemars de découvrir l'origine des troubles. Et là, c'est forcément le monde des adultes qui en est responsable.


Les cauchemars ont toujours des scénarios surréalistes, fantasques, et celui de Franck Thilliez n'échappe pas à la règle. L'angoisse monte crescendo et renvoie le lecteur à ses propres peurs. Dans ce cas, ce sont les enfants qui sont prisonniers de leurs obsessions et de leurs tristesses. Leurs nuits sont tourmentées, pleines de dangers et d'incertitudes.
L'histoire laisse planer beaucoup de mystères sur eux et sur les expériences du professeur. Il faut donc vite passer au tome suivant pour en apprendre un peu plus...
Un bon scénario et des dessins qui me plaisent, je lirai avec plaisir la suite.

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