Sharko

Mes enfants m'ont offert "Sharko" pour la Fête des mères; un cadeau apprécié, mais aussi un "cadeau empoisonné". Cependant, moi, qui suis une honteuse hémophobe (le mot existe t-il ?), qui tombe dans les pommes d'une façon systématique à la moindre prise de sang, qui a les mains qui faiblissent sur le volant chaque fois que je passe à côté d'un panneau "collecte de sang", j'ai dévoré ce bouquin en trois jours. (C'est d'ailleurs la seule chose que je était capable de dévorer pendant ce temps là...)
Mais oui, la magie Thilliez a encore opéré, on est tout de suite happé par l'histoire; il y a cette façon d'écrire bien calculée pour qu'on continue à tourner les pages jusqu'au petit matin.
Il y a t'il une partie de la noirceur de ce monde que Thilliez n'a pas encore exploré ? Cette fois ce sont les "vampires" et les maladies liées au sang. Les sectes satanistes. de plus, la carrière de Lucie et Sharko est en jeu. Un cocktail parfait pour des nuits blanches, même pour les mauviettes de mon gabarit. Thilliez aurait dit que les montées d'adrénaline provoquées par la lecture ont pris l'ascendant sur les chutes de tension provoqués par cette même lecture.