Dans ce tome 2 intitulé "La Jungle de glace", nous sommes en février 1941 et 9 mois se sont écoulés depuis qu'Alex Waters est devenu contre son gré un roi-sorcier... L'introduction est excellente, montrant comment se répandent les créatures de nuit qui commettent des horreurs attribuées aux maquisard birmans (colonialisme + horreur gothique : oh, ça me rappelle l'univers d'Orrorsh dans le jeu de rôle multigenres "TORG" ^^). Lance Waters ne peut que constater que les sorcelleries et les diableries sont bien réels, et il apprend que c'est son frère meurtrier des siens qui est à la tête de la résistance birmane. Possédé par les trois roi-démons des miroirs de Mandalay, Alex Waters a été transformé en Arme de de Destruction Magique par Leng qui veut chasser de son pays les langues de serpent aux visages blancs, et après la prise de la forteresse de Mogok on dévie vers l'histoire de commando avec Lance et les Kachins du sergent Owinda qui doivent repérer le campement de la résistance pour les bombardiers. Sauf que les chasseurs s'avèrent finalement être les proies !
Et bien ça rush encore un peu mais c'est vraiment pas mal du tout : ça ferait un bon film ou une bonne mini-série, et peut-être mieux encore un bon bouquin ! Reste un truc un peu nul (½ étoile en moins), mais c'est par la suite que ça tirera la série vers le bas...
Waouh 9 mois après s'être enfuie la belle Kyi-an accouche de l'enfant qu'elle a conçue avec Alex, mais Leng la fait passer pour morte après avoir magiquement changer ses traits de métisse et l'avoir confiée à sa fille et héritière Aung-li « pour qu'il ne tombent pas entre de mauvaises mains »... Sauf que le bébé va revenir à son point de départ, et qu'après la mort de Leng, que Philippe Thirault a réécrit en moins bien lors de la réédition en intégrale pour des raisons que la raison ignore, tout ce qu'il avait voulu éviter finit par arriver. On n'est absolument dans la tragédie de la fatalité, et Kyi-an qui peine à accéder au statut de demoiselle en détresse ne servira plus qu'à changer de mains lors de la confrontation finale entre les deux frères, donc tant qu'à faire du point de vue de Leng comme ce celui de Philippe Thirault il aurait mieux fallu faire mourir Kyi-an pour motiver la haine d'Alex envers l'occupant blanc et garder sa fille Tilin comme moyen de pression / contrôle au cas où ce dernier échapperait à tout contrôle (parce que le sorcier est un salaud sacrément fieffé bien que tourmenté comme nous l'apprend le tome 3)
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