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Critique de RosenDero
Le Vinland devait être une terre d'abondance, et au lieu de cela, les Vikings du grand Thorsten sont chassés par de redoutables Hommes peints et leurs armes de pierre. Ils vont devoir fuir en hâte, reprendre la mer, suivre le courant aux eaux chaudes qui les ramènera vers la Norvège. Mais le voyage ne sera pas de tout repos, surtout pour le jeune Sigurt.
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Le roman se lit très facilement, et cela ne l'empêche pas de regorger d'informations et de cultiver son lecteur, de lui décrire la vie des Vikings, leurs croyances, leurs mythes. On retiendra notamment l'animosité qui oppose Norvégiens et Danois, fil rouge de ce récit, et les révisions de géographie qu'il impose :P
La présence de quelques pages d'introduction sobrement intitulées « L'époque de Sigurt le Viking » et d'un lexique en fin d'ouvrage est un point fort, même si, concernant ce dernier, on s'étonnera d'y trouver certains termes tout en regrettant l'absence d'autres qui auraient été plus appropriés.
Côté histoire, nous suivons l'aventure du jeune Sigurt, embarqué avec les hommes de son clan en direction du Vinland, la mystérieuse « Terre des vignes » où ils rencontreront (et seront chassés) par les « Hommes peints ». C'est à ce moment que commence le récit, alors que les Vikings sont en train de fuir sous les flèches et les lances des indiens d'Amérique. le voyage de retour sera mouvementé sans jamais tomber dans le grandiloquent ou l'hollywoodien ; dans un esprit « historique - collège » on sent que les auteurs se sont documentés afin de fournir un ouvrage d'aventure dans lequel distiller des connaissances au (jeune) public. Et ça prend tout à fait, même chez les plus âgés (avec un bémol toutefois en ce qui concerne la fin du tome et les sempiternelles et rasoirs histoires d'amour entre un beau héros et une belle donzelle...).
Sigurt va passer d'épreuve en épreuve, d'abord vendu comme esclave, puis apprenti forgeron pour un jarl aux fils se montreront mauvais.
Mais son objectif est la vengeance. Car si ses ennemis ne manquent pas, entre les Hommes-peints du Vinland et les Danois, frères-ennemis, Sigurt devra choisir par quel bout commencer.
Il engage des hommes et navigue à nouveau à la recherche de gloire, d'or et de vengeance, jusqu'aux côtes normandes, et à un port aux eaux profonds, Tieff, Dieppe, d'où il pourra harceler et piller les navires remontant la Manche.
Que l'on soit attaché à Sigurt ou que l'on veuille une histoire de vikings qui ne soit pas pleine de clichés, de niaiseries commerciales ou d'incohérences, on saura apprécier ce premier tome d'une série qui saura ravir le lecteur, mais qui pourrait, au vu de la tournure des événements en fin de tome, rapidement tomber dans la narration inintéressante de la vie de famille de Sigurt.
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Le roman se lit très facilement, et cela ne l'empêche pas de regorger d'informations et de cultiver son lecteur, de lui décrire la vie des Vikings, leurs croyances, leurs mythes. On retiendra notamment l'animosité qui oppose Norvégiens et Danois, fil rouge de ce récit, et les révisions de géographie qu'il impose :P
La présence de quelques pages d'introduction sobrement intitulées « L'époque de Sigurt le Viking » et d'un lexique en fin d'ouvrage est un point fort, même si, concernant ce dernier, on s'étonnera d'y trouver certains termes tout en regrettant l'absence d'autres qui auraient été plus appropriés.
Côté histoire, nous suivons l'aventure du jeune Sigurt, embarqué avec les hommes de son clan en direction du Vinland, la mystérieuse « Terre des vignes » où ils rencontreront (et seront chassés) par les « Hommes peints ». C'est à ce moment que commence le récit, alors que les Vikings sont en train de fuir sous les flèches et les lances des indiens d'Amérique. le voyage de retour sera mouvementé sans jamais tomber dans le grandiloquent ou l'hollywoodien ; dans un esprit « historique - collège » on sent que les auteurs se sont documentés afin de fournir un ouvrage d'aventure dans lequel distiller des connaissances au (jeune) public. Et ça prend tout à fait, même chez les plus âgés (avec un bémol toutefois en ce qui concerne la fin du tome et les sempiternelles et rasoirs histoires d'amour entre un beau héros et une belle donzelle...).
Sigurt va passer d'épreuve en épreuve, d'abord vendu comme esclave, puis apprenti forgeron pour un jarl aux fils se montreront mauvais.
Mais son objectif est la vengeance. Car si ses ennemis ne manquent pas, entre les Hommes-peints du Vinland et les Danois, frères-ennemis, Sigurt devra choisir par quel bout commencer.
Il engage des hommes et navigue à nouveau à la recherche de gloire, d'or et de vengeance, jusqu'aux côtes normandes, et à un port aux eaux profonds, Tieff, Dieppe, d'où il pourra harceler et piller les navires remontant la Manche.
Que l'on soit attaché à Sigurt ou que l'on veuille une histoire de vikings qui ne soit pas pleine de clichés, de niaiseries commerciales ou d'incohérences, on saura apprécier ce premier tome d'une série qui saura ravir le lecteur, mais qui pourrait, au vu de la tournure des événements en fin de tome, rapidement tomber dans la narration inintéressante de la vie de famille de Sigurt.
