L'auteur et son frère, nés dans les années 1960, grandissent dans une famille de
communistes militants actifs.
Maman est institutrice, et papa serrurier.
Très jeunes, les deux frères assistent à des réunions et débats politiques, ainsi qu'à des séances de collage d'affiches.
A ce régime-là, la naissance d'une conscience politique forte est probable, soit de la même veine, soit en opposition.
Avec un graphisme agréable, l'auteur nous livre un témoignage plein de nostalgie.
La naïveté (et la sincérité) de cet enfant est touchante, c'est vrai. A mes yeux elle tranche avec la crédulité (ou l'ignorance en la matière ?) de militants à l'égard d'une doctrine qui faisait fi des droits de l'homme et des peuples de l'autre côté de l'Europe – crédulité sincère chez beaucoup de militants, comme les parents de l'auteur, mais feinte et coupable chez les dirigeants du Parti qui ne pouvaient pas tout ignorer...
La conclusion de l'auteur, avec son regard d'adulte cette fois, est intéressante : que reste-t-il de cette gauche 40 ans plus tard ? Pas grand-chose...
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