Tout commence par une voiture tombant le long d'un ravin.
Lorsqu'il se réveille quinze jours plus tard, après avoir frôlé la mort, George se rend vite compte qu'il n'a plus aucuns souvenirs. Toutefois, il est persuadé de ne pas se nommer Romery mais Campo et de n'avoir pas de femme, ce que les circonstances et ses proches semblent contredire...
Louis C. Thomas reprend ici le thème au combien usé de la machination et s'en tire avec brio, puisque le lecteur jusqu'au bout va s'interroger sur le bien fondé des propos du personnage central.
Un court roman très agréable, que l'on pourrait rapprocher de certains films d'
Hitchcock ou
Chabrol, et adapté en 1967 par Julien Duvivier sous le titre Diaboliquement vôtre.
Commenter  J’apprécie         00