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Critique de Meygisan


La première histoire constitue la conclusion de celle commencée dans le tome 10 de Special Conan. Et on peut dire que l'on ne s'ennuie pas tout au long des 51 pages de ce récit. Sous une forme desciptive, le scénario est essentiellement tourné vers l'action et décrit la mésaventure de Conan et tous les moyens qu'il met en oeuvre pour survivre, et se retourner contre celui qui exerce sa vengeance contre lui. Jusqu'à un point culimant qui nous rappelle pourquoi cet épisode est titré "les goules de Yanaidar". C'est prenant et haletant. Il s'agit d'un texte de Robert E Howard bien entendu, adapté par Roy Thomas et l'on peut dire que l'exercice est bien réussi car le ton de Howard n'est pas dénaturé. Sans doute est ce dû au style narratif descriptif choisi par le scénariste.
Le second récit fait suite à un autre publié dans un précédent Special Conan, et l'on retrouve le barbare à la tête d'une petite armée, propulsé général en chef, et conquérant des royaumes au nom de la reine Auraldia. On s'y attend, rien que la renommée du cimmérien suffit parfois à faire plier les ennemis, mais cela gêne bientôt la reine elle même qui se retrouve vite à subir les conséquences fâcheuses de son retournement à l'égard de Conan. Ce récit est intéressant car il nus montre le barbare dans une position proche de ce qu'il pourrait être une fois roi, ce à quoi il aspire depuis environ.... 150 récits...!
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