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Critique de deidamie


« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, nous allons parler d'un roman de SF signé Tade Thompson et titré Rosewater.

Au Nigeria les extraterrestres sont arrivés et occupent un dôme gigantesque autour duquel une ville a poussé. Cette ville porte un nom : Rosewater. Kaaro y travaille comme barrière de sécurité pour une banque et comme agent du S45, une organisation chargée de… euuh… d'exploiter ses pouvoirs psychiques à des fins peu limpides.

-Waaah. Si quelqu'un a pigé quelque chose, qu'il se manifeste, hein.

-Oui, c'est un peu compliqué, je l'admets…

-Compliqué, c'est rien de le dire ! Je n'ai RIEN compris à ce roman. On ne t'explique rien, tu es assommée d'informations auxquelles tu saisis que dalle ! Et puis, Kaaro, le personnage principal, ne t'aide pas, non non ! Il est tout froid à l'intérieur. Aucune émotion forte ne prend vraiment le pas sur une autre chez lui, du coup, impossible de le cerner, lui aussi. le texte est sec, plat, ça ne donne pas du tout envie de lire ça.

-Tu n'as pas complètement tort… cependant, tu n'es pas non plus laissée dans le noir complet.

L'intrigue de Rosewater se déroule dans un monde à peu près similaire au nôtre, situé dans un futur proche, avec ces deux différences majeures : les aliens ont atterri et on ne sait pas trop ce qu'ils font ni dans quel but ; certains humains sont devenus des « réceptifs », des personnes aux aptitudes inhabituelles. Des sortes de voyants, qui accèdent à un monde superposé au nôtre appelé « xénosphère ».

Rosewater constitue une lecture active. Vous ne pouvez pas vous asseoir et attendre gentiment que l'intrigue suive son cours : pour cerner les éléments, il vous faut les méditer, les noter, attendre la venue des éclaircissements… et patienter. Patienter longtemps.

-Trop longtemps à mon goût ! Et il y a des flash-backs incessants entre le passé et le présent ! Là non plus, on ne t'aide pas ! Bonjour perditude !

-Bon. Pour la défense du roman, une grande partie dudit roman a été lue pendant un coup de mou assez long, et nous n'avions pas tout notre cerveau disponible pour bien appréhender ce texte.

Quoi qu'il en soit, j'en ai compris assez pour être convaincue et dépaysée par Rosewater. J'ai adoré l'exploration de la xénosphère, avec ses images incongrues et percutantes, j'ai vaguement pensé à un de mes films préférés, Paprika. Certaines scènes se trouvent d'autant plus cauchemardesques que vous ne les comprenez pas. Et, chose assez rare pour être soulignée, Tade Thompson offre une bonne place à l'odorat dans son roman. Quant à la froideur que tu mentionnais plus haut, elle rend paradoxalement certaines situations encore plus lourdes d'horreur.

Je ne suis pas certaine cependant d'avoir cerné tous les enjeux d'un roman riche et dense, je le regrette, mais cela ne m'empêchera pas de lire la suite. D'une certaine façon, les réponses que l'on reçoit dans le premier tome appellent d'autres questions… »
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