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Critique de Ziliz


Ziliz
03 février 2020
Vingt-quatre heures de la vie
- d'une femme
- de l'homme qu'elle aime, qui l'aime, mais qui l'a quittée
- de leur fille dont ils sont séparés depuis dix ans.

Ils ont vécu très heureux ensemble pendant huit années, ces trois-là, jusqu'à ce que...
Jusqu'à quoi ?
Frida, leur fille, n'en a jamais rien su.
Ils ont promis de lui révéler leur drame quand elle aurait dix-huit ans. On y est, c'est son anniversaire, mais les parents ne sont toujours pas prêts à parler. Peur de faire encore plus de dégâts dans cette famille déjà éclatée. Peur que la révélation détruise Frida autant qu'elle les a brisés.
Le père, prof de fac et psychologue, est mal en point.
La mère survit, épave droguée, alcoolique, prostituée, endettée.

Des histoires de familles dysfonctionnelles et des romans noirs, j'en lis beaucoup.
Mais quand certains auteurs Islandais s'y mettent, ils me plombent le moral au point de me faire renoncer à mon vieux rêve de visiter leur île.
Árni Thórarinsson est visiblement de ceux-là. Cette histoire est glauque, et triste. Et quel gâchis, bon sang ! Tout ça pour ça !
Et les problèmes d'Erlendur (le flic d'Arnaldur Indriðason) avec sa fille toxico me plongent dans le même état de désespoir. J'ai d'ailleurs arrêté de lire cet écrivain.

Après avoir été charmée par les propos de l'auteur lors d'une table ronde, sur un salon, je suis déçue par cette lecture plombante.
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