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Critique de meeva


Une fois n'est pas coutume, je vous dis d'abord quelques mots de la couverture et de son esthétisme : couverture noire avec un liseré blanc, elle est très élégante ; l'auteur, le titre et l'éditeur sont inscrit en blanc (sur fond noir donc, si vous avez suivi) et sont accompagnés d'un dessin d'engrenages. C'est très beau. Mais, pourquoi avoir omis les majuscules au nom de l'auteur ? On peut se dire que tout fout le camp et que c'est bien dans l'air du temps de ne même plus être capable de respecter un code si simple que mettre des majuscules. Et pourtant, pour avoir observé de nombreux vieux livres récemment, j'ai pu constaté que cet effet de style, cette mode pourrions nous dire plus vulgairement, a déjà existé il y a quelques décennies.
Bref, finalement, rien de rédhibitoire, ce livre a au contraire une couverture plutôt engageante.

Je ne connais pas Thoreau, ou si peu, que c'était l'occasion pour moi d'en apprendre un peu plus sur lui. Il me semble avoir entendu son nom pour la première fois dans le film le cercle des poètes disparus, et ayant eu une période où j'étais fan de citations, je suis sûre d'en avoir rencontré quelques unes de son fait, sans pour autant être capable de dire lesquelles aujourd'hui.
Ici, sur une quarantaine de pages, Thoreau parle d'un ouvrage de John A Etzler. Ce dernier est un utopiste qui pense que les machines permettront à l'homme d'accéder au bonheur sans efforts, quitte à transformer la nature pour le servir. A travers les critiques de Thoreau sur l'aspect technique de la vision proposée par Etzler, on est familiarisé à sa proximité à la nature.
Faisant suite, une trentaine de pages de notes écrites par Michel Granger sont consacrées à Thoreau. Là, c'est bien l'occasion d'en apprendre plus sur lui, de manière synthétique et non chronologique. Des repères chronologiques sont proposés en fin d'ouvrage.

Ce retour sur une vision passée du présent est très intéressant. Nous avons largement atteint et même dépassé les limites techniques que John Etzler imaginait. Donc la raison de la non-réalisation de son utopie se situe ailleurs. Nous sommes donc bien obligés de constater que l'humain n'a pas la volonté d'oeuvrer pour le bien de l'humanité.

Livre intéressant et visiblement de qualité, il ne faut pas se priver de sa fréquentation.

Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions le mot et le reste d'y participer.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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