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Critique de LoupAlunettes


"Mars en Décembre", un jeu de mots amusant.
Côté graphique, par ici, on aimera ce style proche de la BD.
Avec l'histoire, sans doute que le jeune public se posera moins de questions que nous (nous, les grands qui chercheront les sens et intentions cachés des auteurs partout).
C'est avec le recul, le livre une fois fermé que nous saisirons un peu la leçon à retenir.
La solitude choisie et la solitude imposée (moins agréable).
Il y aura une aventure humaine : ce vieil homme dont on comprendre qu'il préfère vivre seul dans ses bois avec son chien, sereinement mais qui fut aussi un astronaute russe (beaucoup de détails dans les décors viendront raconter cela).
Nous sourirons de ce flashback avec cet officier russe qui sera sans doute le premier homme à poser le pied sur MARS.
Gambadant comme un enfant excité tel notre astronaute Armstrong qui réalisa un rêve impossible toucher la lune - mais sans caméras pour retransmettre le "petit pas pour l'homme et le grand pas pour l'humanité"-, notre astronaute moustachu jouera les pionniers avec son chien tout aussi moustachu, observant, visitant le caillou rouge.

La planète MARS aura le rapide effet d'une île déserte, sans terres fertiles ni âmes qui vivent.
Quoi que.
Ce qui sera assumé au début, la retraite loin de la civilisation, se verra dans ce passé subi et au nom de l'humanité.
Heureusement qu'il y aura le chien, se diront sans doute les jeunes lecteurs.
Et puis, notre étranger daignera apparaitre pour le saluer (rectification : le visiteur, ça sera l'astronaute et l'hôte le petit homme vert).
L'aventure portera à notre attention, un petit détail qui changera la vue d'esprit de l'astronaute : sur MARS, il n'y aura rien de rien sauf qu'avec le petit homme vert, son amitié, les dunes de sables infinies deviendront des vagues sur lesquels surfer sur des planches de pierre.
Le désert deviendra habité.

C'est, nostalgique et contenté de son fidèle compagnon de mission spatiale, que le vieil astronaute se permettra de rêver le nez en l'air tourné dans un hamac, la tête vers l'espace, à la période de Noël.
Nous aurons l'impression que MARS lui fera un petit salut.

Le récit commence sur le jeu d'apparence : ce vieil homme vivant seul avec son chien dans les bois est un peu "bizarre". "Bizarre" parce qu'il préférera se retirer et vivre à sa façon, on comprendra.
Et puis on découvrira son histoire.
Cette aventure tendre, douce-amère, nous aidera sans doute retenir la leçon de ne pas juger trop rapidement.
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