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Critique de VALENTYNE


Lecture avec Bellonzo 🙂

Vietnam de nos jours

L'histoire est vue par les yeux des trois principaux protagonistes.
Commençons par Miên : elle rentre un jour chez elle avec les femmes de son village, après une dure journée de labeur dans les champs. Elle découvre un attroupement devant chez elle : son premier mari, Bôn, déclaré mort à la guerre, vient de réapparaître après 14 ans d'absence. Pour tout le village, peu importe que Miên soit maintenant mariée avec Hoan et aie un petit garçon de cinq ans : elle « appartient » à son premier mari.
Le poids des conventions est énorme : Miên a pour devoir de reprendre la vie commune avec son premier mari, celui ci est un héros de guerre, la société lui doit respect et Miên sera donc « condamnée » à vivre dans la masure de cet homme (revenu très diminué par la guerre).

Le deuxième protagoniste est Bôn et même si je comprends sa passion pour Miên, j'ai eu du mal à comprendre sa façon de réagir : il n'a pour moi pas toute ses facultés de jugement (dû aux traumatismes de la guerre). Ses souvenirs de cette période (et notamment de la mort de son sergent sont très émouvants).

Hoan, le deuxième mari, est quelqu'un avec un caractère entier. Il met du temps à accepter la situation (ou plutôt à trouver une solution à une situation qui paraît inextricable), l'histoire se deroule sur deux ans…
Avec Miên, c'est un personnage lumineux et courageux, qui prend la vie à bras le corps. Il est à la fois un homme mûr, un père aimant, un mari attentionné et un homme d'affaire efficace.

En parallèle de ces trois trajectoires, j'ai aimé ce périple dans ce pays aux multiples talents culinaires et aux paysages flamboyants.

Un roman qui m'a intéressée même si je n'ai pu m'identifier à aucun des personnages : leur soumission aux règles fixées par leur communauté est trop éloignée de ma vision de la vie et de l'épanouissement personnel.
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