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Critique de kanarmor


La couverture est sobre et élégante : fond noir, des chiffres en rouge et blanc constituant un code-barres. Elle résume bien le sujet : les détenteurs de ce genre de tatouage ne sont que des objets, des esclaves des hommes. Etres différents car revenus à la vie après la mort, "rebootés", grâce ou à cause d'un virus. Plus forts, plus rapides, avec une régénération cellulaire extraordinaire, les reboots sont craints par les humains donc contrôlés et utilisés comme forces de l'ordre par une société qui régente tout. Plus le numéro du tatouage est élevé, plus le reboot est puissant. Wren 178 - qui est donc revenu à la vie 178 minutes après être morte - est un être exceptionnel, mais a-t-elle encore une part d'humain ? Elle n'éprouve plus véritablement de sentiments. Mais l'arrivée de Callum 22 - avec un si faible numéro, peu de chance de survie - va changer toute la donne.
Malgré une impression quelque part de déjà vu dans la thématique (des êtres différents dans une société en déliquescence contrôlée par une organisation totalitaire) l'auteur sait créer une ambiance particulière avec une approche intéressante.
Les personnages ont également de la profondeur et l'histoire d'amour entre Wren et Callum - même si ce n'est pas forcément ma tasse de thé- est amenée progressivement de manière intelligente et sensible. Une histoire d'amour qui éclaire un univers désespéré, oppressant.
Une histoire intéressante donc, au rythme un peu trop lent peut-être (sauf dans son dernier tiers) que je vais suivre avec curiosité. le second tome s'annonce en effet assez passionnant ; certains contours se dessinent : une société de reboots libres avec sans doute des rivalités entre eux, des conflits avec les humains...
Merci à MC Babel et aux éditions du Masque pour ce livre.
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