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Critique de jamiK
Un crapaud dans une mare va se transformer en prince charmant grâce au baiser d'une princesse… Un beau conte de fée, non, pas tout à fait, ce crapaud va découvrir les vicissitudes de la vie amoureuse des humains.
On peut évidemment penser à la série le Chat du Rabbin de Joann Sfar, il y a des rapprochements évidents : le style graphique, et la vision de l'animal sur la vie et le comportement des humains. C'est assez réjouissant, dans son cynisme, son ironie, bien mordant, on rit de nos comportements. le graphisme est brut, coloré, avec parfois des inventions et des audaces remarquables, les représentations de la ville par exemple évoque le fourmillement de certaines rue, la dimension artificielle de l'architecture, lui donnant une imposante personnalité, certains cadrages, certaines mises en pages sont d'un beau dynamisme poétique, les corps sont parfois déstructurés, dans l'étreinte ou le repos. L'écriture du texte joue sur le style du conte, ça fait un effet de contraste avec la réalité de la recherche de l'amour, finalement pas si poétique que ça. le propos est assez acerbe, notre pauvre crapaud va de désillusion en désillusion sur la nature humaine, sa quête ne l'amènera sans doute pas là où il l'espérait.
J'ai déniché cet album dans une solderie pour 2 euros, il a sans doute échappé au pilon. Trois lecteurs, zéro critique, il ne semble pas avoir trouvé les lecteurs qu'il mérite.
On peut évidemment penser à la série le Chat du Rabbin de Joann Sfar, il y a des rapprochements évidents : le style graphique, et la vision de l'animal sur la vie et le comportement des humains. C'est assez réjouissant, dans son cynisme, son ironie, bien mordant, on rit de nos comportements. le graphisme est brut, coloré, avec parfois des inventions et des audaces remarquables, les représentations de la ville par exemple évoque le fourmillement de certaines rue, la dimension artificielle de l'architecture, lui donnant une imposante personnalité, certains cadrages, certaines mises en pages sont d'un beau dynamisme poétique, les corps sont parfois déstructurés, dans l'étreinte ou le repos. L'écriture du texte joue sur le style du conte, ça fait un effet de contraste avec la réalité de la recherche de l'amour, finalement pas si poétique que ça. le propos est assez acerbe, notre pauvre crapaud va de désillusion en désillusion sur la nature humaine, sa quête ne l'amènera sans doute pas là où il l'espérait.
J'ai déniché cet album dans une solderie pour 2 euros, il a sans doute échappé au pilon. Trois lecteurs, zéro critique, il ne semble pas avoir trouvé les lecteurs qu'il mérite.
