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Critique de LoupAlunettes


Une vraie ligne directrice confirmée sur cette collection, un petit roman frisson et légèrement tendu de suspens, tissé de contre-temps ordinaires mais pas moins flippants, comme diraient les jeunes.

L'ambiance est calée sur les sensations qui indisposent et donnent chaud pour les héros au lieu d'une débauche de faits terribles pour nous impressionner.

Jean-Christophe Tixier, comme sur le tome 1 de la série, ménage vraiment son suspens sur une trame simple, une situation qui part à vaux-l'eau avec une petite contrainte temps.



Les mêmes Tim et Léa, un an après, ceux-là même qui avaient découvert un trésor caché dans les murs de la nouvelle maison de Tim. Il n'y avait pas "10 minutes à perdre" avant le retour des parents de Tim et celui des malfrats venus sortir le magot de sa planque poussiéreuse.



Nous sommes encore dans le jeu du trésor à débusquer ici, c'est une chasse "fortuite" mise en place pour accueillir les anciens amis de Tim, Mat et Félix, et faire connaissance avec Léa.



Il y aura un jeu de chapitres alternant accordés aux deux organisateurs, Tim et Léa, le timing est minutieux. Les vues identiques se sépareront avec les deux personnages allant chacun d'un côté et de l'autre des opérations, ce qui permet d'offrir un "et pendant ce temps".

Jean-Christophe Tixier détient l'art de la mise en scène pour étirer son fil sur ses 167 pages, c'est également le cas de ses héros qui s'assurent de la partie prenante des participants "victimes" qui n'ont aucune idée de la supercherie de la chasse toute prévue.

Le cadre trouvé par Léa est insolite et favorable à impressionner les copains de Tim, une ancienne poudrière sombre, bien sombre.

Le timing et le respect du plan sont important, "10 minutes trop tard" et le scénario tombe à plat.

Bien entendu, de l'imprévu, il y aura, en la personne de promeneurs, au début innocents.

Plus les écarts de scénario s'installent, plus le stress et une drôle de crainte s'immiscent, faisant remonter les mauvaises sensations de la première histoire, pour tout, pour rien.

Ces promeneurs...



Un des traits des histoires "Souris Noires", comme dit plus haut, reposent vraiment sur le pouvoir de l'imagination qui sert le sentiment d'insécurité recherché par l'auteur.

Comment récupérer le trésor trouvé par des invités surprises, composé des bijoux et effets précieux des mamans de Tim et Léa?

Un trésor? Quel trésor?

Vrai-Faux trésor perdu, vraie-fausse frousse gagnée.

Toujours bien vu, tout ça.
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