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Critique de Lazare404


Wiedzmin ou le Sorceleur en bon français est une série de romans et de recueils de nouvelles de Fantasy écrits par le romancier polonais Andrzej Sapkowski. Véritable en phénomène en Pologne ou l'auteur rivalise avec Stephen King, elle a surtout acquis sa réputation en Europe et dans le reste du monde grâce à son adaptations en jeux vidéos sous le titre de The Witcher.
C'est la seule série ou je trouve sa déclinaison, en l'espèce en jeux vidéos, supérieure au matériau de base. Si les romans ne sont pas mauvais je peine à les trouver exceptionnels. Ce fut donc avec enthousiasme que j'attaquais cette nouvelle déclinaison, en comics, qui avait pour auteurs des membres de CD PROJEKT RED, le studio de développement derrière la trilogie The Witcher.
Et ce fut, hélas, une lecture en demi-teinte.

L'intrigue prend place quelques temps après la conclusion de The Witcher 3: Wild Hunt, le dernier opus de la trilogie jeuvidéoludique. le premier bémol c'est la quasi-absence de contexte. Impossible de savoir qui d'Emhyr, de Radovid ou de Dijkstra a remporté la guerre. Certes, cela peut s'expliquer par la volonté des auteurs de ne pas invalider certaines de fins du jeu mais, il n'empêche qu'un peu de contextualisation n'aurait pas fait de mal.

Nous suivons donc les traces de Geralt de Riv qui forme sa fille adoptive Cirilla Fiona Ellen Riannon ou Ciri pour les intimes, au métier de sorceleur. Un sorceleur est, pour faire simple, un chasseur de monstres qui a subit des mutations pour augmenter ses capacités physiques et mentales en faisant, théoriquement, une machine à tuer sans émotions.
Le duo se retrouve engager pour éliminer une strige aux alentours de Novigrad, une aventure qui rappellera à Geralt l'un de ses anciens contrats. L'histoire prend donc la forme d'une traque, une chasse aux indices pour débusquer le monstre. Mais comme bien souvent dans ce monde, comme dans le notre, les véritables monstres se sont les Hommes.

On a donc assez l'impression de se retrouver dans l'une des très nombreuses quêtes secondaires du jeu et si l'on suit l'intrigue avec plaisir, j'ai ressenti comme un changement d'ambiance entre celle proposée par le comics et celle vécue dans le jeu, moins sombre même si l'on ne peut pas dire que le comics respire la joie. Les personnages sont attachants et restent tels qu'on les a connus, mais il est légitime de se demander si certains n'apparaissent pas plus pour le clin d'oeil que autre chose.
Les dessins, pour leur part, si ils sont sympathiques manquent un peu de finesse, malheureusement.

Au final sans être une déception, The Witcher: La malédiction des corbeaux n'arrive pas totalement à transporter l'ambiance des jeux dans ce comics, l'ensemble manquant un peu de profondeur.
A réserver aux fans donc.
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