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Critique de Givry


Il s'agit du deuxième tome du Buru Quartet, récit en quatre parties, relaté d'abord oralement par l'auteur à ses co-détenus sur l'île de Buru, de 1965 à 1979.
Minke, le héros, affronte de nouvelles épreuves et découvre le colonialisme avec la spoliation des paysans, les injustices.
Etant instruit et journaliste, il a à coeur de prendre leur défense en racontant dans ses articles ce qu'il a pu observer.
Minke dialogue avec un Chinois venu le rencontrer pour être interviewé. Cet homme lui explique que les Chinois ne veulent pas être colonisés. Il évoque le cas exceptionnel du Japon, pays non colonisé, traité comme leur égal par les européens. La course à la modernité a commencé, sans états d'âme et au prix de reconcements culturels.
De plus, les colonisateurs n'avaient aucun intérêt à développer l'éducation des Javanais car éduquer, c'était prendre le risque de favoriser l'auto-détermination.
Jamais je n'ai ressenti aussi clairement l'oppression d'un peuple innocent par la colonisation, à travers ces récits sans doute vrais. En particulier, est racontée l'histoire de cette jeune fille violée par le patron hollandais de la sucrerie qui se rend directement dans les maisons des pauvres paysans pour « se servir ». Comme si le chagrin et la honte de la jeune fille n'étaient pas suffisants, le violeur réclame qu'elle soit à lui désormais. Je ne dévoile pas la suite… impensable.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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