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Critique de florencem


Ce que j'apprécie vraiment avec Baby-sitters c'est qu'on a beau partir d'un drame familiale, il y a tellement de bonne humeur et de positivité qu'il est difficile de tomber dans le pathos. Et pourtant la mangaka traite de sujets soit sensibles, soit difficiles mais là encore, les morales ne se veulent pas « moralisatrices ». Bonne humeur est le crédo ! Et j'approuve car tout en passant des messages, l'auteur nous donne le sourire.

Pas mal de petites choses dans ce tome d'ailleurs. On reste très centré sur les deux frères, mais j'apprécie aussi que les personnages secondaires soient mis en avant de temps à autre. Tout le monde évolue petit à petit et même si l'on reste dans un shojo qui se veut mignon, il y a du travail sur les personnages. J'ai particulièrement aimé le fait que Kotaro se montre très observateur. Il ne parle quasiment pas mais le petit garçon emmagasine pas mal de choses. A sa manière, bien entendu. le fait qu'il s'inquiète pour son grand-frère ou pour la directrice est vraiment adorable.

D'ailleurs parlons un peu de la directrice. Je trouve un peu dommage qu'elle ne soit pas plus mise en avant. J'adore ce personnage bourru, et pourtant plein de tendresse. Il est indéniable qu'elle adore les deux frères mais elle fait tout ce qu'elle peut pour leur cacher. Cela se comprend. Déjà je pense qu'elle ne veut pas que les garçons s'attachent à elle à cause de son âge. Elle doit savoir qu'ils la perdront dans un lapse de temps « court » (par rapport à des parents, j'entends bien) et elle ne veut pas leur faire subir cela. Sans compter qu'elle se fait assez âgée et qu'elle ne veut pas être un poids mort. C'est adorable, mais en même temps, j'ai l'impression qu'à cause de cette retenue, les trois passent à côté de quelque chose.

Le tome met aussi beaucoup en avant les petits et leur perception du monde extérieur et des adultes qui leurs servent de modèles. C'est sympa de voir cet aspect et aussi par la même occasion de voir ce que nos adolescents ont vécu à ce même âge. Je ne comprends toujours pas par contre la présence du « pervers » de service. Quelle idée de créer un personnage pareil ! Sérieusement, c'est dérangeant même s'il a un rôle comique.

Un tome toujours aussi sympathique donc et j'ai hâte de poursuivre les aventures de nos petits héros. Je ne me lasse décidément pas.
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