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Critique de BurjBabil


C'est sans doute lui le Goncourt 2020 s'il y en a finalement.
Je n'ai pas compris grand-chose. Oh, il y a bien quelques belles phrases, de celles que l'on entend lors d'un enterrement après une longue maladie ou une mort brusque. de celles que chaque être humain est susceptible de prononcer dans un moment tragique. Je ne me donnerai même pas la peine d'en citer une, préférant celles prononcées par mon humble voisine venant le mois dernier de perdre son mari. Les siennes sont sans doute moins calculées, plus véridiques.
Car ici il s'agit de parler d'un livre, d'un livre faisant partie du quatuor final d'un prix littéraire.
Hermétique, cultureux, quasi illisible pour un esprit simple comme moi. Priorité à la plastique pour cet ouvrage de M. Mital/Toledo/Riboud qui nécessite un mental d'acier pour supporter sa lecture indigeste.
Après coup, j'ai compris que la lignée généalogique de l'auteur était son obsession, et que, à l'instar de nombre de ses pairs, il nous faisait sa petite autobiographie romancée de nanti sous le haut patronage de la « psycho généalogie ».
Pour instruction, cette pseudo théorie a été inventée naguère par Mme Ancelin-Schützenberger dans un livre intitulé « Aïe mes Aïeux », où il s'agissait par exemple pour l'arrière-petit fils de développer un cancer des testicules par « loyauté » avec l'arrière grand-papa qui s'était pris un coup de pied de chameau dans les mêmes parties. Voilà où nous en sommes rendus ...
Quelle farce donc que ce livre qui s'inspire de ce genre de sous-pensée et qui sera bien sûr encensé par la nomenklatura subventionnée et servile, mais que personne ne lira plus ni ne citera dans dix ans parce que, il faut bien le dire, c'est simplement médiocre.
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