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Critique de cmpf


Sans conteste un chef d'oeuvre et je crois l'avoir encore mieux apprécié cette fois ci qu'à sa première lecture il y a 30 ou 35 ans.
Si c'est le portrait d'une femme, d'une femme perdue, c'est bien plus que cela.
Outre les couples Anna - Karenine et Anna - Vronski il y a le couple Oblonski sur la crise duquel s'ouvre le roman et celui de Kitty - Constantin. Différentes façons de vivre le mariage ou hors mariage.
Mais il y a aussi toute la peinture de la Russie, aussi bien celle de la plus haute société pétersbourgeoise que celle de la vie d'un domaine campagnard. Tolstoï s'attarde longuement sur Constantin Levine, aussi bien sur ses difficultés à faire accepter un peu de modernité à ses moujiks que sur ses doutes sur la vie, et son désespoir face à la mort qui conclut toute vie, sa recherche spirituelle.

Il n'y a que la fin qui m'a parue assez superflue.

Tolstoï semble avoir peu aimé son héroïne (d'après les extraits de correspondance en notes), et j'avoue ne pas comprendre pourquoi. Mariée seulement parce qu'on l'a demandée, elle ne connaît pas l'amour dont elle a besoin et loin de se jeter à la tête de Vronski, elle résiste à son attirance. Il n'y a que la crainte de perdre l'amour auquel elle a tout sacrifié réputation, enfant qui l'a rend parfois odieuse.


Challenge XIXe siècle 2017
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